Chaque prise de l’ordinateur est un point d’entrée ou de sortie d’informations, parfois les deux : le clavier envoie des caractères au PC par la prise PS2, la sortie USB du micro envoie des pages à l’imprimante, etc.
Aussi différents que soient tous ces appareils, ils utilisent le même schéma de transfert de données : l’information est encodée pour circuler sur un support relié à des interfaces à chaque extrémité. Pour que les deux appareils se comprennent,
ils doivent parler le même langage : le protocole ! Alors pourquoi ne pas utiliser le même protocole pour toutes les connexions ? Les choses ne sont pas si simples. C’est effectivement l’une des volontés des constructeurs de
simplifier la foisonnante connectique de nos micros ; la prise USB et son protocole a progressivement remplacé les prises série et parallèle, et parfois même les prises clavier et souris. Malheureusement, cela ne suffit pas à en faire une
connexion universelle. Pourquoi ? Parce qu’un protocole est défini pour un certain type d’utilisation. A un moment ou à un autre dans le développement d’une nouvelle connexion, il faut faire un choix entre débit et souplesse d’utilisation,
entre débit et distance de connexion, se soumettre aux contraintes du support physique choisi (câble, fibre optique, air), etc. Voici une liste non exhaustive de contraintes à définir pour un type de protocole.
La distance : si l’USB et le FireWire assurent un haut débit, ils ne le font que sur des distances inférieures à 5 mètres. Un protocole de grande distance voit inexorablement sa bande passante le nombre de données
transportées à la seconde réduire avec la longueur de la connexion.
La compatibilité : elle doit être conservée, comme dans le cas de l’USB 2.0 avec l’USB 1.0 et 1.1.
Le nombre d’adresses : l’USB, toujours lui, ne gère qu’un nombre limité de périphériques, contrairement à une carte réseau qui peut communiquer avec des milliers d’adresses. Une contrainte qui impose de restreindre le
débit (en plus d’autres contraintes sur la sécurité le contrôle d’erreur).
Le support : si l’air (l’espace) se révèle très pratique pour transporter un signal radio, il limite la gamme des fréquences utilisables ainsi que la vitesse de propagation. Pratique ne rime pas avec rapide ! Bref,
à chaque utilisation son interface. Le haut débit sécurisé, sans erreur et sans fil nest pas pour demain !