La cinquième mouture de la plus célèbre simulation de football souffre des mêmes défauts que les précédentes : son ambiance sonore est bâclée et les maillots de la plupart des équipes ne sont pas à jour. Mais, comme d’habitude,
cela n’a aucune importance. Pourquoi ? D’abord parce que le problème se règle en coupant les commentaires et en utilisant le puissant éditeur du jeu. Ensuite parce que, sur le terrain, PES enfonce une nouvelle fois la
concurrence. La version 5 franchit même une étape en matière de réalisme. Au point qu’on en lâcherait presque la manette, tant sur certaines actions on a l’impression de regarder une retransmission télévisée. Les gestes sont purs, la balle rebondit
comme sur une vraie pelouse, l’attitude des joueurs est bluffante…, on s’y croirait. Si cette quête du réalisme comblera les passionnés de football, elle risque en revanche de refroidir les mordus de jeu. Car PES devient
une vraie simulation. Résultat, on ne remonte plus le ballon d’un bout à l’autre de la pelouse en quelques passes. L’action est plus lente, les dribbles moins précis et la balle ne colle plus au pied des joueurs. Désormais, il faut construire son
action et s’entraîner quelques heures avant de faire enfin triompher ses attaquants de leurs adversaires directs. Bref, il faut jouer au football !
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