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La radio 2.0
1 octobre 2007 à 00:00
Ils sont séduisants, mais les appareils permettant de recevoir des webradios sans passer par un PC sont encore chers… et pas toujours au point !
Alors qu’on la croyait définitivement has been , la radio revient en force par le biais des webradios. D’abord réticentes, la plupart des grandes stations hertziennes diffusent désormais elles aussi sur Internet. Depuis peu, la démocratisation de ce mode de diffusion entraîne même l’apparition de petits récepteurs radio autonomes, capables de recevoir des webradios sans passer par un ordinateur. Les héritiers high-tech des bons vieux postes d’antan, en quelque sorte ! De fait, ces radios nouvelle génération se connectent à Internet en Wi-Fi ou via un câble réseau Ethernet (qui peut être relié à un adaptateur CPL pour davantage de mobilité dans la maison). Outre la réception de radios en ligne, certains modèles peuvent aussi servir à écouter des fichiers audio MP3 stockés sur un ordinateur, une clé USB, ou même un baladeur. La restitution du son s’effectue à travers des petits haut-parleurs intégrés (ils sont alors totalement autonomes) ou par le biais d’un kit d’enceintes externe ou d’une chaîne hi-fi sur laquelle il faut brancher le boîtier. Chacun y trouvera donc son compte.
Le choix de l’Ordinateur Individuel : Noxon 2 Radio – Terratec : pléthorique Modèle le plus volumineux de cette sélection, le Noxon 2 Radio de Terratec se compose de deux blocs superposés : le Noxon 2 Audio (la radio Wi-Fi en elle-même) et le Noxon 2 Speaker (deux haut-parleurs de 4 watts et un minicaisson de basses de 18 watts). Mais il est possible d’acheter le Noxon 2 Audio seul si l’on dispose déjà d’enceintes, ce qui fait tout de même économiser 100 euros. Au premier allumage, un assistant de configuration s’affiche. Les divers réseaux Wi-Fi, qu’ils soient cryptés en Wep, WPA ou WPA2, sont parfaitement détectés. La saisie de la clé de cryptage s’effectue grâce à la télécommande, à la manière d’un SMS. Une fois l’appareil connecté en Wi-Fi, le menu principal s’affiche. Celui-ci permet d’accéder aux favoris (qui se configurent par le biais d’un site Internet) et d’écouter les webradios, ainsi que les podcasts. Terratec utilise pour cela le service Premium de vTuner, une société qui maintient à jour une base de données exhaustive de webradios et podcasts des quatre coins du monde. En conséquence, la base de données est gigantesque, au point qu’il devient assez long de rechercher une station de radio qui n’est pas dans la liste des favoris. Au moment des tests, uniquement en France, environ 350 webradios et 100 sources de podcasts étaient disponibles. La liste est hétéroclite : celle-ci va d’obscures stations diffusant des chansons des trente Glorieuses jusqu’aux Grosses Têtes de RTL en passant par les podcasts de 01Net. Le Noxon 2 Radio permet aussi d’écouter la radio hertzienne grâce à un tuner analogique RDS intégré et de brancher une clé ou un disque dur externe USB ainsi qu’un iPod (un socle est prévu sur le dessus de l’appareil) afin d’accéder aux musiques qui y sont stockées. Un mode réveil complète le tout. Signalons enfin que lors de nos tests, nous avons constaté une sensibilité assez moyenne, bien que la connexion ait toujours fonctionné.
Caractéristiques
Interfaces : Wi-Fi 802.11b/g et EthernetEncryptage : Wep, WPA et WPA2Formats audio : MP3, WMA, WMA DRM, Ogg, AACConnecteurs : sortie RCA, S/PDif (optique), casque (jack 3,5 mm), USB 2.0Accessoires : télécommande, antenne FM
Prix
A partir de 200 euros
Points forts
Configuration assez simple
Point faible
Surabondance d’options de configuration
LiveRadio – Orange : Intuitive Bien qu’uniquement vendue sur le site Internet d’Orange, la LiveRadio fonctionne également sans problème avec n’importe quel fournisseur d’accès. La connectivité se limite au Wi-Fi, puisque la LiveRadio ne dispose pas de port Ethernet. La configuration s’effectue depuis le panneau d’affichage, par le biais d’un assistant assez bien conçu et facile d’utilisation. On regrette toutefois la méthode de saisie de la clé de cryptage, très rébarbative.
Malgré cela, cette difficulté surmontée, la LiveRadio se montre largement plus ergonomique que les autres modèles de cette sélection. L’accès aux webradios est simple et les favoris sont accessibles à l’aide de boutons dédiés. Dommage que les podcasts ne soient pas plus nombreux ! A noter que la LiveRadio dispose de fonctions inédites comme une section ‘ Livres audio ‘ , pour le moment peu fournie, et l’affichage d’informations météo lorsque la radio est en veille. C’est également la seule à être dotée de piles rechargeables, pour pouvoir fonctionner sans prise secteur.
Caractéristiques
Interfaces : Wi-Fi 802.11b/gEncryptage : Wep, WPA et WPA2Formats audio : MP3, WMAConnecteurs : casque (jack 3,5 mm), USB 2.0Accessoires : aucun
Prix
150 euros
Points forts
Ergonomie
Points faibles
Haut-parleurs nasillards
SLA5520 – Philips : Minimaliste Contrairement aux autres modèles de cette sélection, le SLA5520 de Philips se distingue par son aspect dépouillé : aucun bouton (il se contrôle à l’aide de la télécommande), pas de port USB ni Ethernet, aucune antenne apparente et pas de haut-parleurs. Les connecteurs présents se résument à la sortie audio et à la fiche d’alimentation. Le SLA5520 devra donc être relié à une chaîne hi-fi ou à un kit d’enceintes. La navigation utilise une interface simple, configurable par le biais du site de Philips. Il est ainsi possible d’ajouter des favoris et de classer les stations de radios. Un logiciel fourni permet également de diffuser des fichiers audio vers le SLA5520 à partir d’un PC. Dommage que ses fonctions soient réduites à la portion congrue !
Caractéristiques
Interfaces : Wi-Fi 802.11b/gEncryptage : Wep, WPA et WPA2Formats audio : MP3, WMAConnecteurs : casque (jack 3,5 mm)Accessoires : télécommande
Prix
130 euros
Point fort
Nombreuses webradios
Points faibles
Pas de prise Ethernet ou USB
My Dual Radio 700 – Sagem : Perfectible Egalement disponible sous la marque Medion, la My Dual Radio 700 de Sagem n’est pas sans rappeler un radio-réveil classique, bien qu’un peu plus volumineux. La liaison est possible en Ethernet ou en Wi-Fi. Dans le premier cas, la configuration est réduite au strict minimum et la connexion est immédiate. Dans le second, il faut rentrer la clé de cryptage après avoir sélectionné son réseau, détecté automatiquement au préalable. Hélas, dans la pratique, la My Dual Radio souffre de sérieux problèmes de compatibilité. Il nous a été impossible de la connecter en Wi-Fi, que ce soit en Wep ou en WPA, sur des points d’accès 3Com et Asus. Par contre, tout s’est bien passé avec une Freebox et un point d’accès Linksys. Le menu graphique donne accès aux différentes fonctions, et le tout se pilote à l’aide de boutons situés sur le dessus de l’appareil ou à l’aide de la télécommande fournie. La liste des webradios disponibles est, ici aussi, gigantesque, car basée sur la version basique de vTuner. Pour autant, aucun podcast n’est accessible. La My Dual Radio 700 permet aussi de recevoir la radio FM grâce à son tuner RDS, mais celui-ci manque singulièrement de sensibilité. Il est également possible d’écouter des titres stockés sur une clé USB ou sur un ordinateur par le biais de Windows Media Player 11. La My Dual Radio 700 sert aussi de réveil mais la luminosité de laffichage, trop élevée et non réglable, rend cette fonction inutilisable dans une chambre ! Espérons que ces imperfections seront corrigées par une mise à jour du firmware…
Caractéristiques
Interfaces : Wi-Fi 802.11b/g et EthernetEncryptage : Wep, WPA et WPA2Formats audio : MP3, WMAConnecteurs : sortie RCA, casque (jack 3,5 mm), USB 2.0Accessoires : télécommande, antenne FM
Prix
130 euros
Points forts
Nombreuses webradios
Points faibles
Problèmes de compatibilité
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