Qu’Apple refuse tout net d’ouvrir son iPod à d’autres services que son propre iTunes Music Store, voilà qui n’est pas du goût des autres distributeurs de musique en ligne. Ainsi Virgin Mega, considérant qu’il s’agit ni plus ni moins que d’un abus de position dominante, a déposé une plainte, fin juin, auprès du Conseil de la concurrence.De son côté, la société RealNetworks a préféré faire un joli pied de nez à la marque à la pomme sous la forme d’un logiciel appelé Harmony (sic) qui permet de lire les fichiers téléchargés depuis son site Rapsody avec plus de 70 modèles de baladeurs numériques, dont l’iPod. Selon l’éditeur, ce logiciel peut se servir des principaux systèmes de gestion de droits numériques (DRM) : l’Helix DRM de RealNetworks, Windows Media Audio DRM de Microsoft, et le FairPlay DRM d’Apple. Interrogé, ce dernier s’est déclaré ‘ effaré que RealNetworks ait adopté des tactiques et une éthique de hacker pour forcer l’accès à l’iPod ‘. Et d’ajouter que le logiciel de RealNetworks ne fonctionnera probablement pas avec les prochaines versions du logiciel de l’iPod.Parallèlement, pour étendre sa suprématie, Apple a préféré s’entendre avec HP qui vendra l’iPod sous sa propre marque à partir de septembre. Et, histoire de diversifier un tant soit peu les possibilités d’écoute des morceaux téléchargés depuis son site, la société a noué un nouvel accord avec Motorola. Cela permettra d’écouter de la musique téléchargée sur iTunes à partir des téléphones mobiles conçus par le constructeur.Si le challenger de Microsoft semble tenté par la création d’un monopole dans le domaine de la musique numérique, force est de constater qu’il nest pas le seul sur ce créneau. Sony a copié en tout point le même modèle : à savoir un site de musique, Connect, lancé en Europe en juillet, dont les morceaux ne peuvent être lus que sur ses seuls baladeurs numériques
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