Il y a deux ans, presque jour pour jour, j’écrivais ici que ‘ les spams ne tuent personne, mais qu’il serait temps de stopper leur inflation ‘. Depuis, ces courriers
électroniques polluants, version informatique des prospectus des vraies boîtes aux lettres, sont devenus méchants : certains véhiculent des virus, d’autres cherchent à vous entraîner sur de faux sites Internet dans le but de recueillir
des informations confidentielles (technique du phishing) et, en plus de cela, le phénomène du spamming s’est plutôt amplifié que résorbé.En relevant une de mes adresses peu utilisées, j’ai eu la surprise de découvrir 2000 spams ! Quant à mes adresses sérieuses, je leur applique rigoureusement les conseils prodigués dans notre dossier de couverture. Les
quelques règles de bon sens, associées à un logiciel de filtrage, permettent d’opérer un tri efficace entre le bon grain et l’ivraie.Sauf que je n’aurai jamais la certitude de ne pas rater un courrier important, à moins de passer un temps fou à contrôler chaque courrier mis en quarantaine par le logiciel. Ce qui revient à vérifier si le ménage a été
fait ! Très peu pour moi, donc tant pis pour le courriel nettoyé par erreur. D’où un conseil : quand il s’agit d’une correspondance importante, prévenez le destinataire par téléphone, surtout s’il n’a pas
accusé réception par mail !* rédacteur en chef
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