Cela se vérifie à chaque élection : Internet est un vecteur très prisé d’information politique. Ainsi, les quelque 35 candidats déclarés disposent tous de leur site Internet, voire d’un blog. Et chacun y va de sa petite innovation.Ségolène Royal entend développer un modèle de forum participatif, Nicolas Sarkozy propose à ses visiteurs de créer leurs propres blogs, Dominique Strauss-Kahn émet sa WebTV en complément de son blog, le journal de bord de Jean-Marie Le Pen est, lui, diffusé essentiellement en vidéo…Mais une autre méthode prend de l’ampleur : nombre de candidats utilisent les liens sponsorisés et, surtout, le courrier électronique pour diffuser leur programme. En langage internaute, on appelle cela du spam !Une pratique que la Cnil entend bien surveiller : elle vient de rappeler aux candidats et aux partis que les destinataires doivent avoir explicitement accepté de recevoir leurs messages. Quant aux opérations de parrainage, la Cnil ajoute qu’un parti ou un élu ne peut adresser directement qu’un seul et unique message à un internaute dont il a obtenu les coordonnées par le biais d’une autre personne.Pour sa part, le Forum des droits sur Internet a réactualisé les règles de la communication électorale sur Internet, établies en 2002, concernant notamment les liens sponsorisés. Comme pour les autres médias, à partir du 1er janvier 2007, les partis et les candidats ne pourront plus faire de la publicité sur Internet via des bannières ou l’achat de mots-clés permettant de faire apparaître l’adresse de leur site comme lien sponsorisé dans les pages de résultats d’un moteur de recherche. Et la veille et le jour du scrutin, ils devront désactiver les liens susceptibles de diffuser des sondages, geler l’accès à leur site et cesser d’envoyer des messages de propagande, y compris sur les forums.Enfin, tenant compte de la spécificité dInternet, le Forum estime que les podcasts audio et vidéo ne peuvent être comptabilisés dans le temps de parole des candidats.
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