Si la musique en ligne était un opéra, nous en serions à l’acte 4. Vous avez raté le début de la représentation ? Voici un bref résumé.Acte 1 Les industriels du disque entonnent, le doigt vengeur, le refrain du vilain internaute qui télécharge illégalement des morceaux sur Internet : chute des ventes de disques, spoliation des artistes, mise au chômage de salariés des majors, tout y passe.Acte 2 Entrent en scène les fournisseurs d’accès à Internet accusés par les industriels du disque d’inciter leurs abonnés à ces pratiques illégales. Le ton monte, les torses se bombent.Acte 3 Il s’ouvre sur l’air de la grande réconciliation des deux camps, qui chantent en ch?”ur ‘ Eduquons et réprimons ensemble le piratage ‘, titre du livret écrit par les pouvoirs publics et dont le point d’orgue est ‘ Développons une offre légale d’achat de musique ‘.Acte 4 Voici les nouveaux acteurs : les distributeurs de musique légale en ligne. Et à quoi assiste-t-on ? A des passes d’armes entre Virgin Mega et Apple, puis entre Apple et RealNetworks accusé d’adopter des techniques de pirates! (lire page 6). Décidément, cette musique nadoucit pas les m?”urs.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.