Quand on reçoit 50 courriers électroniques chaque jour, dont la moitié sont des propositions de Viagra à moitié prix ou de rencontres avec de jolies filles, on finit rapidement par en avoir marre ! Ces spams ne tuent personne, certes, mais il serait temps de stopper cette inflation. La question est de savoir qui peut mettre un terme à ce phénomène dont la conséquence est d’encombrer nos boîtes aux lettres et, au final, de nuire à tout le monde sauf à… leurs expéditeurs : quelques internautes doivent bien finir par mordre à l’hameçon. Alors qui ? L’idéal serait que le couperet tombe de la main d’une instance garante de la moralité publique. La moralité ? Encore faudrait-il pouvoir la définir précisément. En fait, si nous sommes dérangés à titre personnel par ces courriers-poubelles, les industriels de l’Internet le sont tout autant. Pas pour des questions de morale, mais pour des raisons purement techniques : les millions de spams engorgent leurs serveurs, ralentissent le trafic et fâchent leurs clients. Microsoft, AOL, Yahoo ! et d’autres commencent à se soucier sérieusement du problème. Tant mieux ! Sils arrivent à nous libérer de cette nuisance, nous en serons contents.
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