Les téléviseurs LCD estampillés HD Ready fleurissent sur les linéaires, avec des prix de plus en plus alléchants. Globalement, la qualité d’image est au rendez-vous, mais on note tout de même des différences sensibles d’un modèle à
l’autre.
A quelques semaines de la Coupe du monde de football, qui sera diffusée en haute définition sur des chaînes satellitaires, on devrait assister, dans les magasins, à une véritable ruée sur les téléviseurs à écran plat affichant le label HD Ready. D’autant que le prix des modèles LCD est en baisse continuelle : selon l’institut GfK, le prix moyen de ces téléviseurs (toutes tailles d’écran confondues) se situe aux alentours de 1 400 euros contre 2 100 euros il y a encore un an à peine. Les moins chers sont déjà passés sous la barre des 1 000 euros, et l’on trouve même des modèles LCD 16/9 81 cm HD Ready à 850 euros en promotion dans certains supermarchés ! Mais attention : si l’appellation HD Ready garantit effectivement l’affichage en HD, il ne présume rien de la qualité d’image…Pour ce comparatif, nous avons sélectionné dix téléviseurs LCD à écran panoramique (format 16/9) avec une diagonale d’écran comprise entre 66 et 68 cm, vendus entre 999 et 1 390 euros. Labellisés HD Ready, ils sont tous capables d’afficher des images dans une définition de 1 280 x 720 points. Et ils sont tous munis, au minimum, d’une entrée vidéo analogique YUV et d’une autre numérique, DVI ou HDMI, compatible HDCP. Sur tous ces modèles, on peut en outre utiliser les prises DVI ou HMDI, ou l’entrée VGA pour brancher un ordinateur et s’en servir comme moniteur informatique.
Une qualité d’image satisfaisante Au niveau de la qualité d’image, les dalles LCD de ces téléviseurs se révèlent, dans l’ensemble, plutôt réactives. En effet, leur temps de réponse plafonne à 24 ms, un gage d’absence de traînées parasites. Ensuite, les constructeurs rivalisent dans le traitement vidéo pour améliorer les principaux paramètres d’affichage, notamment le redimensionnement des images analogiques pour les adapter à la définition native de la dalle (qui ne correspond jamais à la définition des signaux PAL ou Secam).Selon la marque, le traitement vidéo s’appelle DNIe, DCF, Hi-Pix 2, Faroudja DCDI Cinema, etc. Dans l’ensemble, ce traitement se révèle assez efficace, mais on observe quand même des différences. D’autant que les tuners intégrés n’ont pas tous la même qualité.Pour ce qui est du son (qui n’est pas concerné par le label HD Ready), les constructeurs vantent tous les mérites de leur système intégré. Mais la qualité des haut-parleurs est souvent médiocre, comme l’a constaté le jury d’écoute. Pour avoir un son à la hauteur de l’image, mieux vaut passer par un ampli audio externe et une bonne paire d’enceintes hi-fi !Un détail pour finir : même inférieure à celle des écrans cathodiques, la consommation électrique de ces téléviseurs n’est pas négligeable. Elle dépasse souvent les 100 watts en fonctionnement, et on note d’énormes différences en mode veille (de 0,8 watt pour les meilleurs à 28 watts pour les pires), ce qui peut chiffrer au bout d’une année. Un critère à surveiller si vous vous souciez de la préservation de l’environnement… et de vos factures d’électricité !
Glossaire Temps total nécessaire pour qu’un pixel passe du noir au blanc (temps de montée) puis repasse du blanc au noir (temps de descente). Si ce temps est trop long (au-delà de 30 ms), on observe nettement des traînées sur les images animées.
Quantité de lumière délivrée. Celle-ci est exprimée en candélas par mètre carré (cd/m2 ). Plus on obtient un chiffre élevé, plus cela signifie que l’écran est lumineux.
Différence d’intensité entre les pixels les plus lumineux et les pixels les plus sombres d’une image, exprimée par un taux (un rapport). Un contraste de 100:1 signifie que les zones blanches sont 100 fois plus lumineuses que les zones sombres. Plus le contraste est élevé, plus les noirs sont profonds et les couleurs distinctes.
Interface transmettant un signal vidéo numérique, sans conversion analogique. Celle-ci est présente sur toutes les cartes graphiques récentes.
Interface transmettant un signal audio-vidéo numérique, sans conversion analogique. On en trouve sur certaines platines DVD haut de gamme, et on commence à la voir apparaître sur des cartes graphiques pour PC.
Système anticopie destiné à protéger les contenus véhiculés par les prises numériques DVI et HDMI.
Débordement. Se dit quand l’image à afficher sur le téléviseur n’est pas visible dans sa totalité.
Des détails qui comptent Les prises situées en façade s’avèrent pratiques, car elles évitent d’avoir à bouger le téléviseur. Par exemple, si l’on souhaite brancher un caméscope au Concept L26 basic de Loewe, il suffit d’ouvrir la trappe sous la dalle de l’écran pour utiliser son entrée composite.
Pour effectuer un réglage à partir des menus affichés à l’écran, mieux vaut qu’ils ne masquent pas l’image. Sur le 27WL56P de Toshiba (écran du bas), c’est le cas, alors que sur le Myrica V27-1 de Fujitsu-Siemens, le menu s’avère un peu encombrant (écran du haut).
Si l’on ne s’assoit pas toujours juste en face du téléviseur, on doit pouvoir faire pivoter ce dernier autour d’un axe vertical pour améliorer l’angle de vision. Mais rares sont les écrans à offrir cet avantage.
Comment nous avons testé Le laboratoire a mesuré la sensibilité ainsi que la bande passante du tuner analogique des téléviseurs, grâce à un générateur de mires et à un analyseur de signaux PAL/ Secam (voir écran 1). La première mesure indique la capacité à recevoir des signaux télé faibles ou dégradés, et la seconde caractérise la qualité de l’image affichée à l’écran. La note de qualité qui est ensuite attribuée à chaque tuner tient systématiquement compte de ces deux mesures.
Pour cette mesure, les ingénieurs ont placé sur les écrans une sonde photosensible reliée à un oscilloscope. L’affichage passait alternativement du blanc au noir, ce qui a permis de relever les temps de montée (passage du noir au blanc) et de descente (passage du blanc au noir). La somme de ces deux mesures donne le temps de réponse du téléviseur.
Ce paramètre a été obtenu en filmant, à l’aide d’un caméscope Tri CCD, une mire de couleurs affichée par les téléviseurs posés sur un plateau tournant (voir écran 2). Les séquences obtenues ont été analysées par un logiciel d’acquisition et de traitement d’image pour calculer l’angle de vision en fonction de l’évolution de la pureté de chaque couleur élémentaire (RVB).
Les ingénieurs ont effectué des relevés aux quatre coins des écrans (voir écran 3) avec une sonde colorimétrique Konica-Minolta CA-210 associée au logiciel Colorfacts Test Pattern pour mesurer la luminosité maximale, indépendante du type de la source vidéo. En revanche, le respect des couleurs, l’étendue de la gamme des couleurs affichables ainsi que l’indice de déviation de la courbe Gamma (une donnée qui rend compte de la capacité de l’écran à restituer la luminosité demandée) ont été évalués en numérique et en analogique, avec le même dispositif de mesure. Les écrans étaient alors reliés à un PC par le biais de la prise HDMI ou DVI, puis à un lecteur de DVD via la prise Péritel. Enfin, pour mesurer l’uniformité de la luminosité, aussi bien en analogique qu’en numérique, les ingénieurs ont placé dans une salle noire les téléviseurs affichant, en luminosité maximale, une mire qui a été photographiée et analysée par un programme développé avec Matlab.
Un jury composé d’ingénieurs et de journalistes (voir écran 4), a noté la qualité d’affichage des téléviseurs en analysant le contraste et le rendu colorimétrique à partir d’images issues d’un DVD-vidéo et de séquences en haute définition depuis un PC par le biais d’une liaison numérique. La qualité audio a également été évaluée. Notre jury a ensuite noté la richesse des réglages disponibles sur chaque écran, l’ergonomie de la télécommande fourni, ainsi que la facilité de navigation dans les menus et l’accès aux prises audio et vidéo. Enfin, les ingénieurs ont aussi mesuré la consommation des écrans en marche et en veille (voir écran 5).
Ce qui est important Ces deux points déterminent la qualité d’affichage. Pour bien distinguer les détails d’une image, le contraste doit être élevé (au moins 300:1). Si le téléviseur doit être installé dans un lieu très éclairé, il faut que sa luminosité soit au moins équivalente à 125 cd/m2 . Elle doit être aussi uniforme sur toute la surface de l’écran, avec une différence d’intensité la plus faible possible entre le centre et les bords.
Les téléviseurs LCD, tout comme leurs homologues informatiques, doivent avoir un temps de réponse court (moins de 25 ms dans tous les cas, et si possible moins de 15 ms) pour afficher des images animées sans laisser de traînée (phénomène de rémanence). Les chiffres annoncés par les constructeurs sont souvent optimistes ; un examen attentif en magasin, avec séquence vidéo agitée, permet de vérifier qu’il n’y a pas de problème sensible.
Les angles de vision d’un téléviseur déterminent la zone dans laquelle on peut se situer sans que l’image ne soit dénaturée. Un angle de vision supérieur à 140?’ permet de regarder l’écran à plusieurs. L’angle de vision vertical est important, surtout si l’écran est fixé au mur. Il doit aussi être large (supérieur à 60?’) pour que l’image vue du dessous soit de bonne qualité. Des points faciles à vérifier en magasin, en regardant l’écran sous divers angles.
Un écran HD Ready doit avoir des entrées vidéo numériques au format DVI ou HDMI, compatibles avec le système anticopie HDCP. Bien qu’encore rare, la norme HDMI est à privilégier car elle véhicule image et son en numérique dans un seul câble, contrairement au DVI qui ne transporte que l’image. Une entrée vidéo en composante YUV est pratique pour brancher un lecteur de DVD ou une source HD non protégée, telle la Xbox 360 de Microsoft.
A notre avis : A quand la TNT en standard ? Bien que la TNT soit déjà disponible en France depuis plus d’un an, rares sont encore les téléviseurs équipés en standard d’un tuner numérique. Sur les dix modèles que nous avons retenus pour ce comparatif, seuls deux sont dotés d’un tuner hybride capable de recevoir aussi bien les chaînes analogiques traditionnelles que les émissions diffusées en numérique par voie hertzienne. C’est d’autant plus dommage que l’électronique nécessaire représente un surcoût modique (une cinquantaine d’euros) par rapport au prix de vente de ces appareils…
Le choix de l’Ordinateur Individuel Samsung LE26R51B : la meilleure qualité d’image
Bien qu’il figure parmi les modèles les moins chers de notre comparatif (il est vendu 1 099 euros), ce téléviseur arrive en tête de notre classement général. Il s’est brillamment distingué dans la plupart de nos tests, et notre jury lui a même décerné la palme de la qualité d’affichage. Très complète, sa connectique comprend une prise numérique HDMI pour la haute définition, et son ergonomie est excellente. Seul bémol : son angle de vision de 106?’ est un peu faible.
LE26R51B – Samsung : La meilleure qualité d’affichage Voici, incontestablement, le meilleur téléviseur LCD de notre sélection. Si nous recommandons ce modèle plutôt que celui de Sony, qui obtient la même note globale mais qui coûte 200 euros de plus, c’est pour sa qualité d’affichage, vraiment très bonne (14,9/20, la meilleure du comparatif ). Le bilan de nos tests est très équilibré. En effet, le contraste du LE26R51B est élevé : il dépasse 550:1, aussi bien en analogique qu’en numérique. Sa luminosité maximale est l’une des plus importantes et, surtout, elle est très uniforme sur toute la surface de la dalle. Et contrairement au Sony, le modèle de Samsung offre un excellent rendu des couleurs, très réalistes (le jury de vision lui a même décerné la meilleure note sur ce point). Seule ombre au tableau, comme l’angle de vision horizontal est relativement faible (106?’), les spectateurs placés sur les côtés ne bénéficieront pas pleinement de cette bonne qualité d’affichage. Au rayon connectique, la panoplie est complète (2 Péritel, 1 Composite, 1 S-Vidéo, 1 YUV, 1 HDMI, 1 VGA) ce qui permet de brancher sans problème n’importe quelle source vidéo (analogique ou numérique) ou même un ordinateur. A l’usage, ce téléviseur s’avère agréable à utiliser grâce à la bonne ergonomie de sa télécommande, à ses menus clairs et à sa qualité audio relativement correcte. Il se distingue aussi par sa très faible consommation électrique en veille (0,8 W). Bref, c’est clairement le modèle qui offre le meilleur rapport qualité/prix de notre comparatif.
Points forts
Très bonne qualité d’affichage Nombreux connecteurs Bonne ergonomie Faible consommation électrique en veille
Points faibles
Angle de vision horizontal un peu faible
Prix
1 099 euros
27WL56P – Toshiba : Grande taille Avec ses 68 cm de diagonale, ce téléviseur affiche des images un peu plus grandes que celles des autres modèles. Ses haut-parleurs, intégrés en façade, sous l’écran, renforcent son caractère imposant. Mais cette force est trompeuse, la qualité sonore se révélant inférieure à la moyenne… Sa qualité d’affichage est plus que correcte, grâce à un très bon contraste et un temps de réponse assez court, même si on peut lui reprocher son manque de fidélité des couleurs en numérique. On regrette que son tuner, uniquement analogique, ne soit pas de meilleure facture, la qualité de réception étant décevante. Sur le plan pratique, on apprécie les prises implantées sur le côté droit, ce qui évite de basculer l’écran pour effectuer des branchements. On aurait préféré une entrée analogique S-Vidéo, offrant une meilleure qualité d’affichage que l’entrée Composite disponible. A noter, une consommation électrique très basse en mode veille : 0,8 watt, c’est excellent.
Points forts
Très bon contraste Bon rendu des couleurs en analogique Faible consommation en veille
Points faibles
Rendu des couleurs perfectible en numérique Sensibilité du tuner analogique Pas d’entrée S-Vidéo
Prix
1 199 euros
Concept L26 Basic – Loewe : Joli son Plaisant, ce modèle de Loewe se sort plutôt bien de ce comparatif. Ainsi, sa qualité d’image globale a été bien appréciée par notre jury malgré une luminosité un peu juste (la plus faible de notre sélection) et un rendu des couleurs passable. Sa dalle LCD est pourtant performante avec un temps de réponse court (12,6 ms) et une définition élevée, qui autorise l’affichage du mode 16/9 sans perte (pas d’overscan). Remarquable également, la qualité sonore des haut-parleurs a été la plus appréciée par notre jury. Deux reproches toutefois : malgré son prix assez élevé, ce téléviseur ne possède pas de tuner TNT, et il est délicat à régler du fait d’une navigation pénible dans les menus.
Points forts
Temps de réponse court Télécommande ergonomique Bonne qualité sonore
Points faibles
Rendu des couleurs passable en numérique Luminosité un peu juste Navigation dans les menus pénible Système de fixation mural propriétaire
Prix
1 390 euros
KDL-S26A11E – Sony : Trop flatteur Le modèle de Sony rate de peu la première marche du podium. Par rapport au meilleur, celui de Samsung, il intègre pourtant un tuner numérique (TNT), qui explique en partie son prix plus élevé. Il se distingue aussi par sa facilité d’utilisation, avec sa télécommande ergonomique et ses menus clairs. Et à nos tests de qualité, il sort du lot grâce à son excellent contraste, en analogique comme en numérique, qui lui confère un haut niveau de détail. Son temps de réponse court (13,8 ms) garantit une très bonne fluidité des images, et le rendu des couleurs est aussi remarquable, mais seulement en analogique. Car en numérique, il n’a curieusement pas réussi nos tests de colorimétrie. Certes, ses couleurs sont flatteuses, mais elles ne correspondent pas à la réalité. Les puristes y verront là un défaut, tout comme le fort overscan du format 16/9 en analogique. Côté confort, l’angle de vision horizontal (de seulement 108?’) est un peu faible. Dernier grief, sa consommation électrique record : 28,4 watts en mode veille, 35 fois plus élevée que celle du Samsung !
Points forts
Tuner hybride (TNT + analogique) Bonne ergonomie Excellent contraste Excellent rendu des couleurs en analogique Temps de réponse court
Points faibles
Manque de fidélité des couleurs en numérique Angle de vision horizontal un peu juste Consommation électrique très élevée en veille Overscan sensible en 16/9 en analogique
Prix
1 300 euros
Platara 26LD6600 – Hitachi : Belles couleurs Aucun problème si vous voulez regarder un film à plusieurs avec ce téléviseur ; il possède l’un des plus larges angles de vision de notre sélection (140?’). De plus, ce modèle de Hitachi se distingue également par un excellent rendu des couleurs, aussi bien en analogique qu’en numérique, comme l’ont relevé nos mesures et notre jury. Un bilan plutôt positif, malgré un temps de réponse très élevé (23,2 ms), une luminosité peu uniforme et un contraste plutôt faible (271:1 seulement en analogique). A l’usage, il se révèle très facile à utiliser grâce, surtout, à la clarté de ses menus. C’est l’un des modèles les moins gourmands en énergie, avec des consommations faibles, en marche comme en veille. Dommage que le système d’attache murale ne soit pas standard…
Points forts
Large angle de vision Excellent rendu des couleurs Faible consommation électrique
Points faibles
Temps de réponse médiocre Faible contraste en analogique Luminosité relativement peu uniforme Système de fixation murale propriétaire
Prix
1 099 euros
26PF5520D – Philips : Tuner hybride Pas besoin d’acheter un récepteur TNT avec ce téléviseur : en effet, le 26PF5520D de Philips, intègre en standard un tuner double, compatible à la fois avec les chaînes analogiques et numériques (TNT). Bien sûr, comme tous les autres modèles, il possède deux prises Péritel qui permettent de brancher un décodeur câble et/ou satellite. En revanche, s’il compte une entrée vidéo numérique en DVI, bien pratique pour connecter un PC, il est dépourvu de prises HMDI, YUV et VGA, ce qui est vraiment dommage… Côté image, il s’est distingué, lors de nos tests en laboratoire, par son excellent respect des couleurs ; son contraste et sa luminosité restant, eux, dans la bonne moyenne. Notre jury a modérément apprécié sa qualité d’affichage, notamment à cause d’un temps de réponse un peu long (20,4 ms). Détail moins visible, mais gênant : ce téléviseur est gourmand en mode veille, avec sa consommation proche de 18 watts. Il n’est vraiment ni économique, ni écologique !
Points forts
Tuner TNT et analogique Très bon rendu des couleurs Bonne ergonomie
Points faibles
Pas d’entrée YUV et VGA Consommation élevée en mode veille
Prix
1 300 euros
Myrica V27-1 – Fujitsu-Siemens Déséquilibré Un peu plus grand que la majorité des téléviseurs de ce comparatif avec sa diagonale de 68 cm, ce modèle se distingue par ses haut-parleurs curieusement situés… à l’arrière ! Du coup, pour l’accrocher au mur, il faut lui adjoindre des enceintes externes par le biais de prises spécifiques (il y a même une sortie RCA pour connecter un caisson de basse), ce qui reste recommandé dans tous les cas, tant le son des haut-parleurs internes est pitoyable. Pour le reste, ce téléviseur alterne le bon et le moins bon : entrée DVI, mais pas de HDMI ; luminosité confortable, mais temps de réponse trop long ; bon contraste en numérique, mais mauvais rendu des couleurs, etc. On attendait plus à ce niveau de prix…
Points forts
Bon contraste en numérique Très bon rendu des couleurs en analogique Facilité de navigation dans les menus
Points faibles
Pas d’entrée HDMI Système de fixation propriétaire Rendu des couleurs perfectible en numérique Nombre de couleurs affichables restreint en analogique Temps de réponse moyen
Prix
1 199 euros
Aquos LC-26GA6E – Sharp : Le plus réactif Avec son temps de réponse court (10 ms), la dalle de ce téléviseur est la plus réactive de notre comparatif, ce qui est appréciable surtout lors de scènes mouvementées et pendant les longs travellings. Par ailleurs, ce téléviseur bénéficie d’un excellent contraste et d’un angle de vision horizontal correct. Dommage que l’Aquos LC-26GA6E ne reproduise pas plus fidèlement les couleurs, aussi bien en analogique qu’en numérique. Notre jury a tout de même bien apprécié sa qualité d’affichage. En revanche, en terme de facilité d’utilisation, il a trouvé le design de la télécommande fournie peu convaincant, et la navigation dans les menus des réglages, mal aisée.
Points forts
Temps de réponse court Bon contraste Bon angle de vision horizontal Faible consommation électrique en veille
Points faibles
Rendu des couleurs médiocre Télécommande peu ergonome Navigation dans les menus mal aisée
Prix
1 199 euros
Intuiva 27 LB 130 S5 – Thomson : Pas convaincant Malgré son prix relativement bas, ce modèle bénéficie d’une connectique très complète et vraiment accessible. C’est même le seul à disposer en plus d’un lecteur de cartes mémoire multiformat, très pratique pour afficher des photos numériques. Toutefois, s’il respecte bien les couleurs, il est pénalisé par son contraste vraiment trop faible (moins de 230:1), en analogique et numérique, son temps de réponse un peu long (plus de 20 ms) et son tuner assez moyen. Dommage…
Points forts
Lecteur de cartes mémoire Excellent rendu des couleurs Bonne ergonomie
Points faibles
Faible contraste Temps de réponse trop élevé Qualité d’image des chaînes analogiques passable
Prix
999 euros
RZ26LZ55 – LG : Décevant Seuls véritables atouts de ce téléviseur LG : un prix bas (c’est l’un des modèles les moins chers de ce comparatif ), une luminosité confortable (plus de 500 cd/m2 ) et un angle de vision très large (148?’). Pour le reste, sans être mauvais, il accumule les fausses notes : sa connectique est la plus incomplète de notre sélection (pas d’entrée vidéo composite, ni de prise VGA, ni de prise HDMI, etc. ) ; sa dalle est l’une des moins réactive, avec un temps de réponse de 21,1 ms ; son tuner manque de sensibilité et l’affichage en 16/9 est des plus déformés. Autant de reproches qui justifient sa place en queue de peloton dans notre classement.
Points forts
Angle de vision très large Bonne luminosité Bon contraste en numérique Très bon rendu des couleurs en analogique
Points faibles
Pas d’entrées HDMI, vidéo composite et VGA. Sensibilité du tuner en retrait Image en 16/9 déformée Temps de réponse en retrait Rendu des couleurs insatisfaisant en numérique
Prix
999 euros
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