La bataille que se livrent les partisans du HD-DVD et ceux du Blu-Ray n’est pas sans rappeler celle qui opposa, dans les années 80, la cassette vidéo VHS au format Betamax. Les rares consommateurs qui avaient alors choisi un magnétoscope Betamax ont rapidement dû le ranger à la cave, faute de trouver sur le marché des cassettes à ce format. C’est cette même histoire qui pourrait être rejouée dans les mois à venir, lorsque les premiers films DVD en haute définition seront disponibles.
Le consommateur entre deux feux
La probabilité que l’un de ces deux formats disparaisse au profit de l’autre étant très faible, le consommateur devra se procurer deux lecteurs pour être sûr de pouvoir regarder tous les DVD qui l’intéressent. Car cette bataille n’oppose pas seulement les constructeurs, mais aussi les studios de cinéma. Soucieux de diffuser plus largement leurs films, ces derniers ont d’ores et déjà choisi leur camp. Résultat : MGM et Walt Disney soutiennent le Blu-Ray, tandis que Universal Pictures, Paramount, Warner et New Line Cinema ont affiché leur préférence pour le HD-DVD. En clair : pour regarder Les Indestructibles en haute définition dans son salon, il faudra un lecteur Blu-Ray, tandis qu’un lecteur HD-DVD sera indispensable pour se gausser de Bridget Jones. Certains spécialistes incitent pourtant à l’optimisme. Selon eux, un accord pourrait en effet être trouvé entre les deux parties d’ici la sortie des premiers lecteurs. Autre espoir : que les studios de cinéma finissent par adopter les deux formats, à l’image de Disney, qui n’exclut pas la possibilité de sortir des contenus dans dautres formats que le Blu-Ray
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