Que sont les X des graveurs et lecteurs ?Les fameux X, toujours précédés de nombres, que l’on trouve aussi bien sur les lecteurs que sur les graveurs de CD et de DVD correspondent à des débits de données. A l’origine, les lecteurs de CD fonctionnaient avec un débit de
150 Ko/s pour les CD-Rom, et de 176 Ko/s pour les CD-Audio. C’est ce débit qui a été défini comme 1X. Au fil des progrès technologiques, les performances ont augmenté, au point d’atteindre couramment des vitesses de 32X, 40X et même 48X en lecture
comme en gravure. Sur un graveur de CD, on trouve en général trois vitesses mentionnées (par exemple, 32X/12X/40X) : elles indiquent respectivement la vitesse de gravure des CD-R, la vitesse d’enregistrement des CD-RW, et la vitesse de lecture des
CD. Attention, les X des CD ne sont pas équivalents aux X des DVD. Pour un DVD, le X de référence correspond à un débit de 1,38 Mo/s.Puis-je continuer à utiliser mon micro pendant la gravure ?En théorie, vous le pouvez. En pratique, nous conseillons de laisser le graveur faire son travail tranquillement. Cela vous évitera des déconvenues.Faut-il copier ‘ à la volée ‘ ou créer une ‘ image ‘ ?Tous les logiciels de gravure proposent une option de copie de CD permettant de dupliquer toutes sortes de CD (CD-Audio, CD de données, VCD, SVCD, etc.). Vous avez généralement le choix entre deux méthodes : la copie
‘ à la volée ‘, ou la copie avec ‘ image ‘. La première, a priori la plus rapide, consiste à placer le disque original dans un lecteur de CD ou de DVD et à réaliser
directement une copie sur un support vierge placé dans le graveur. Mais cette méthode est délicate. Elle exige que la lecture s’effectue au double de la vitesse de la gravure (par exemple, en 16X pour une gravure en 8X). Or la vitesse de lecture
peut baisser si le CD original est abîmé ou protégé contre la copie. La seconde méthode est plus longue, mais beaucoup plus sûre. Elle consiste à lire le CD original et à en faire une copie conforme sur le disque dur (c’est ce fichier que l’on
appelle ‘ image ‘). La gravure s’effectue dans un deuxième temps et à la vitesse de votre choix, comme si vous graviez des fichiers depuis votre disque dur.Qu’est-ce que la technique de l’overburning ?Parfois appelée ‘ surgravure ‘ ou ‘ maximisation ‘, cette technique consiste à dépasser la capacité officielle d’un disque vierge pour graver, par exemple,
660 Mo de données sur un CD de 650 Mo, ou 75 minutes d’audio au lieu des 74 minutes théoriques, ou encore pour loger une vidéo en DivX de 715 Mo sur un disque de 700 Mo. Pour en profiter, il faut que votre graveur et votre logiciel de gravure
autorisent cette technique. En outre, n’espérez pas doubler la capacité de vos disques ! Dans le meilleur des cas, vous grignoterez 20 ou 30 Mo.A quoi correspond l’erreur ‘ Buffer underrun ‘ que me signale mon logiciel de gravure quand il échoue ?Dès que la gravure est lancée, le faisceau laser brûle la surface du CD. Mais il ne faut surtout pas que ce faisceau soit interrompu, car cela risquerait de créer une sorte de ‘ trou ‘ qui
rendrait le disque illisible. Pour éviter que cela se produise, les graveurs et les logiciels utilisent une mémoire ‘ tampon ‘ (buffer en anglais) qui sert à régulariser le flux de données
pendant la gravure. En cas de problème dans la lecture des données, ce tampon se vide et le laser n’a plus rien à écrire. D’où le message ! Pour éviter que cela se reproduise, la prochaine fois, abaissez la vitesse de gravure.Qu’est-ce que le Burn-Proof ?Inventée par Sanyo, cette technologie est la réponse directe aux problèmes de buffer underrun (voir question précédente). Le mot Burn, qui signifie brûler en anglais, est d’ailleurs ici un
acronyme forcé de Buffer Under Run. Son principe est génialement simple : lorsqu’un cas de buffer underrun risque de se produire (généralement lorsque le tampon du graveur est rempli à moins de 10 %), le graveur interrompt l’enregistrement le temps
qu’il se remplisse à nouveau. Le faisceau laser étant éteint dans l’intervalle, le CD ne risque pas d’être abîmé. Efficace, la technologie Burn-Proof a depuis été reprise par de nombreux fabricants de graveurs, souvent sous d’autres noms : SafeBurn
chez Yamaha, SmartBurn chez LaCie, Power-BurnT chez Sony, JustBurn chez Memorex, etc.A quelle vitesse graver ?La plupart des graveurs de CD affichent des vitesses de 32X, 40X, voire de 48X. Il peut donc être tentant de graver vos galettes en vitesse maximale. Mais attention ! D’abord, la vitesse maximale n’est réellement atteinte que sur
une petite portion de disque, ce qui limite d’autant le gain de temps. Ensuite, les hautes vitesses engendrent des coupures et des erreurs pas toujours bien tolérées par les lecteurs. Ce n’est pas très gênant pour les CD de données qui utilisent un
système de correction d’erreurs perfectionné, mais cela peut poser de gros problèmes avec les CD-Audio, qui sont codés dans un format plus ‘ rustique ‘. Vous risquez d’entendre des clics désagréables, voire de ne
pas lire du tout vos CD sur certains lecteurs sensibles. Enfin, tous les CD vierges n’acceptent pas toutes les vitesses de gravure. Même si c’est possible, il n’est pas recommandé de graver à une vitesse supérieure à celle certifiée pour le support,
sous peine d’échec en gravure ou d’erreurs lors de la lecture. Certains graveurs sophistiqués disposent d’une fonction de test de support qui leur permet de ne jamais dépasser la vitesse acceptable.A quoi servent les disques CD-RW ?L’appellation RW signifie Rewritable, c’est-à-dire réinscriptible. En clair, un CD-RW (ou un DVD+/-RW) peut être utilisé comme une (très) grosse disquette, en étant gravé et effacé plusieurs fois (jusqu’à 1
000 cycles d’écriture possibles en théorie). Les supports réinscriptibles sont très pratiques pour stocker des données temporairement, pour échanger des gros fichiers ou archiver régulièrement le contenu d’un disque dur. Mais ils sont plus chers que
les disques enregistrables et, surtout, ils ne sont pas lisibles par tous les appareils. Certains lecteurs de CD et de DVD de salon, comme quelques baladeurs CD, refusent de lire les supports réinscriptibles.Les disques enregistrables sont-ils fragiles ?Oui ! Comme les disques pressés, les CD et DVD enregistrables craignent la lumière, la chaleur, les salissures et les rayures. Il convient donc de les manipuler avec précaution et de les ranger systématiquement dans des boîtiers
ou des pochettes de protection après emploi. Notez au passage que la surface la plus fragile n’est pas la face inscriptible, mais la face non enregistrable qui est beaucoup plus proche de la couche sensible où les données sont gravées. Il faut donc
éviter d’utiliser des étiquettes qui ne sont pas spécifiquement prévues pour cet usage, car certaines colles peuvent détériorer le revêtement supérieur et endommager la couche sensible. Pas question non plus décrire avec un stylo traditionnel :
utilisez uniquement des marqueurs indélébiles à pointe douce.
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