Le mythe de la fréquence de fonctionnement comme gage de puissance des processeurs a la vie dure. Nos tests le mettent une fois de plus à mal. Il devient très difficile d’attribuer quelques mérites au processeur, tant le
contexte et les subtilités entre les modèles sont devenus techniques. A peine voit-on disparaître les épithètes P4 Gallatin/XEON core à 3,4 GHz Extreme Edition, P4E Prescott ou Northwood,
pipeline à 31 niveaux, technologies HyperThreading, Hypertransport et autre Front-Side Bus 800 MHz, que la prochaine couche est déjà prête à être appliquée.Elle concernera les extensions à 64 bits. L’analyse des résultats relatifs aux processeurs est donc ardue. Seuls les tests montreront si de nouvelles dénominations résoudront le problème. Elles sont en préparation chez les
fabricants, avec des noms de processeurs qui seraient moins liés aux fréquences. Le doute est, pour l’instant, de rigueur, tant il sera facile de leurrer des acheteurs crédules avec d’autres chiffres, sigles et adjectifs. De quelle espèce de
maturité du marché PC parlerait-on alors face à cette inutile et constante complexité ? A l’évidence, pas de celle du marketing dIntel et AMD, concurrents, ils sont aussi complices.
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