Ce n’est pas la première fois que nous vous en parlons ici. Mais, votre courrier en témoigne, Wanadoo continue de forcer la main des consommateurs pour les abonner, contre leur gré, à ses offres d’Internet à bas débit. Le cas de Patrick Guerard est exemplaire. Le 21 novembre dernier, il est contacté par une assistante commerciale qui lui propose 100 heures gratuites d’accès à Internet pour découvrir les fonctionnalités de Wanadoo. Tout en lui précisant qu’il n’est tenu à aucun abonnement, à condition de le faire savoir avant la fin du mois de décembre. Quelques jours plus tard, Patrick Guerard reçoit une lettre de bienvenue : ‘ Wanadoo est heureux de vous accueillir parmi ses nouveaux clients. ‘Rappelons à Wanadoo qu’un client est, selon le dictionnaire Larousse, quelqu’un qui reçoit un service en échange d’un paiement. Bien évidemment, pour se désabonner, la procédure sera compliquée au possible. Après de nombreuses plaintes, Patrick Guerard a reçu des excuses. Wanadoo confirme ‘ l’attitude inacceptable de [son] conseiller clientèle ‘et assure que ‘ les dispositions ont été prises afin qu’une telle attitude ne puisse se renouveler ‘. On n’ose pas y croire, car cela fait six mois que ce problème perdure. Il ne reste donc que deux possibilités : soit les personnes chargées de prendre des ‘ dispositions ‘n’ont pas fait leur travail ; soit Wanadoo tente sciemment de tromper des consommateurs. Pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire, nous ne pouvons que conseiller à nos lecteurs de se plaindre systématiquement à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) afin quune enquête soit ouverte.Rédacteur en chef adjoint
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