Tumeur du cerveau, dérèglements du système immunitaire ou du métabolisme cellulaire, cataracte, maux de tête, insomnie, perte de mémoire…, ce n’est qu’un aperçu des effets prêtés aux téléphones cellulaires. C’est à partir de ces craintes que la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) a enregistré 19 saisines nouvelles entre 2000 et 2002 et vient de publier un avis d’une quarantaine de pages sur les risques liés aux rayonnements de la téléphonie (BOCCRF n?’ 2 du 27/02/03). A défaut d’études épidémiologiques mettant en évidence un quelconque risque sanitaire, l’avis vise avant tout à informer les consommateurs. Une partie du texte est consacrée à des schémas montrant la structure du réseau téléphonique filaire et les conditions de propagation des ondes radio. L’autre partie rappelle les normes de protection actuelles pour l’exposition du public et des travailleurs aux champs électromagnétiques. En général, les limites d’exposition du public sont cinq fois plus faibles. Le règlement français (décret n?’ 2002-775 du 03/05/02) s’appuie sur la recommandation européenne (1999/519/CE) du 12 juillet 1999 relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 GHz). Un tableau résume les limites fixées par les principales recommandations internationales, européennes et nationales. Enfin, les résultats complets des études visées par l’avis sont consultables sur le site de l’Agence nationale des fréquences : www.anfr.fr (rubrique santé).
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