De moins en moins chères à l’achat, les imprimantes laser couleur présentent d’indéniables avantages quand il s’agit d’imprimer rapidement de nombreux documents. Mais leur coût de revient réserve parfois quelques
surprises…
Moins de 300 euros : c’est le prix auquel on trouve désormais des imprimantes laser couleur ! En quelques années, les constructeurs ont en effet réussi à rendre abordable cette technologie autrefois réservée aux seules entreprises. Une aubaine pour ceux qui impriment de façon intensive. Et pas seulement au bureau. Car en plus d’être accessibles, les modèles d’entrée de gamme sont plus compacts que les grosses imprimantes destinées aux entreprises. On trouve même des lasers à petit prix (moins de 450 euros) équipées d’une interface Ethernet ! Pratique pour partager une imprimante couleur entre plusieurs ordinateurs sur le réseau de la maison. Surtout quand on ne veut pas attendre.Car, comme nous avons pu le vérifier une nouvelle fois à l’aide de nos tests comparatifs, le principal avantage de la technologie laser sur la jet d’encre reste la vitesse. Ainsi, pour l’impression de texte en noir en qualité normale, la plupart des lasers actuelles dépassent les 15 pages par minute (p/min) alors que les jets d’encre plafonnent généralement à des débits allant de 3 à 5 p/min. Idem pour les documents composites en couleurs, mélangeant texte et images (rapports, pages Web, modes d’emploi en PDF, etc.) : les meilleures lasers atteignent 18 ou 20 p/min alors que les jets d’encre les plus rapides ne dépassent pas 3 p/min, la plupart se situant entre une et deux pages par minute ! Et la qualité ? Pour l’impression de texte en noir, elle est excellente. Et étrangement, les modèles les moins chers donnent souvent de meilleurs résultats que les hauts de gamme ! Pour les documents mixtes en couleurs, qui justifient l’achat de ce type de produit, la qualité est similaire à celle obtenue avec les jets d’encre. En fait, c’est seulement pour l’impression de photos que les jets d’encre surpassent les lasers couleur, grâce à l’utilisation optimisée d’encres et de papiers spécifiques. Il suffit de le savoir : une laser couleur n’est pas faite pour réaliser des tirages 10 x 15 cm de ses photos de vacances !
Des cartouches qui coûtent entre 100 et 150 euros l’unité ! Autre avantage des lasers sur les jets d’encre : les coûts de revient en encre par page imprimée. Ainsi, selon nos tests et nos calculs, une page de texte en noir coûte en moyenne entre 1 et 2 centimes avec une imprimante laser et entre 4 et 15 centimes avec une jet d’encre. De même pour les documents bureautiques en couleur : il faut compter généralement entre 7 et 15 centimes par page en laser et entre 10 et 30 centimes en jet d’encre. Toutefois, malgré cet avantage, l’achat d’une laser représente un sérieux investissement. A l’achat, bien sûr (on est bien loin des petites jets d’encre à 90 euros…), mais surtout à l’usage, à cause du coût élevé des consommables. Certes, les cartouches de toner offrent une plus grande autonomie que les cartouches des jets d’encre (plusieurs milliers de pages), mais la plupart coûtent entre 100 et 150 euros l’unité ! Et, sur le long terme, il faut envisager le changement d’éléments très coûteux comme les tambours ou le four. Bref, la facture globale est élevée…
Ce qu’elles coûtent réellement Le coût de revient global d’une laser couleur varie énormément en fonction du nombre de pages imprimées, les modèles les moins chers à l’achat n’étant pas nécessairement les plus économiques à l’usage. Pour en avoir le c?”ur net, nous avons calculé le coût total pour imprimer 5 000, 20 000 et 50 000 pages (moitié en noir, moitié en couleurs) avec les onze imprimantes de ce comparatif en tenant compte du prix d’achat, de celui des cartouches de toner ainsi que de celui des tambours et du four quand il fallait les renouveler (hors coût du papier). Les résultats, présentés sous forme d’histogrammes, parlent d’eux-mêmes…
Glossaire Rouleau recouvert d’une couche photosensible sur lequel le laser de l’imprimante forme l’image électrostatique du motif à reproduire sur la page (ou son négatif).
Encre solide (une poudre) qui, après s’être fixée sur le tambour en fonction du motif électrostatique qui y est dessiné, est ensuite transférée par contact sur la page à imprimer.
Système qui chauffe le toner pour le fixer sur le papier.
Technologie d’impression laser avec laquelle la page passe en une fois sur quatre tambours (un par couleur primaire).
Technologie d’impression laser avec laquelle la page passe en quatre fois (une fois par couleur primaire) sur un seul et unique tambour, ce qui rallonge d’autant la durée des impressions en couleur.
Comment nous avons testé Pour ces tests, nos ingénieurs ont imprimé en noir un texte de 20 pages en mode standard, un document couleur (1,92 Mo) mêlant texte et graphiques de 10 pages en mode standard, un PDF (1,87 Mo) de 27 pages en mode standard, et une photo A4 (75 Mo) au format Tiff en haute définition. Les imprimantes utilisaient le langage PostScript et PCL ou, à défaut, leur langage propriétaire. Elles étaient reliées au port USB 2.0 d’un PC (Pentium 4 à 2,8 GHz, 512 Mo de mémoire vive). Les modèles réseau ont été ensuite reliés en Ethernet pour effectuer les mêmes tests. Le chronomètre a été déclenché au lancement de l’impression et arrêté au moment où sortait la dernière page du document (voir photo 1). Les vitesses indiquées résultent de la moyenne de deux mesures.
La qualité d’impression a été évaluée par un jury composé d’ingénieurs et de journalistes, qui a examiné la reproduction des petits caractères, le lissage des courbes, la densité des aplats, le respect des couleurs et la présence de grain sur quatre types de documents : un texte de 20 pages et un rapport de dix pages mêlant texte et graphiques, imprimés avec Word en mode standard ; une image en Tiff et un portrait en JPeg, imprimés avec Photoshop au format A4, en haute définition (voir photo 2).
Pour évaluer l’autonomie (en nombre de pages imprimées), les ingénieurs ont imprimé des pleines pages de couleurs, jusqu’à épuisement des cartouches (voir photo 3). Ils ont ensuite calculé les coûts en encre à la page, en noir et en couleur, sur la base d’une page type encrée à 5 % par couleur.
Pour mesurer la pénibilité du bruit en veille et en impression, nos ingénieurs ont utilisé une sonde spéciale (associée à un oscilloscope) placée à une distance de 1 mètre de chaque imprimante (voir photo 4). Les courbes obtenues ont été comparées avec une courbe de référence, représentant la pénibilité des sons pour l’oreille humaine. Par ailleurs, les ingénieurs ont mesuré avec un wattmètre la puissance électrique en veille et après la deuxième minute d’impression d’un document couleur de cinq pages.
Ce qui est important La vitesse d’impression est le premier critère d’achat d’une imprimante laser, surtout quand on l’utilise à plusieurs, sur un réseau local. Sur ce point, on observe de grandes disparités entre modèles : de 7 à 21 p/min en noir et de 2 à 20 p/min en couleur, selon le type de document. En général, les imprimantes monopasses sont plus rapides que les multipasses. Et les chiffres annoncés par les constructeurs sont souvent optimistes…
Si toutes les imprimantes laser actuelles donnent de bons voire d’excellents résultats sur du texte en noir, on note de grandes différences en couleur. Dans ce domaine, ce sont les modèles compatibles avec les langages PostScript et PCL qui produisent en général les meilleurs résultats, notamment sur les documents bureautiques mêlant textes et images. Mais pour la photo, aucune imprimante laser ne rivalise avec une jet d’encre spécialisée…
Le coût de revient réel d’une imprimante laser couleur varie énormément d’un modèle à un autre. Il dépend du prix d’achat, du coût et de la capacité des cartouches de toner, du nombre de pages imprimées, mais aussi des dépenses liées au remplacement de pièces spéciales (tambour, four, courroie, etc.) qui intervient à plus ou moins long terme. La consommation électrique en veille et en fonctionnement doit aussi être prise en compte.
Toutes les lasers couleur sont dotées d’un port USB 2.0. Certaines disposent en plus d’un port parallèle (pour être branchées à un vieux PC ou à un serveur d’impression) et/ou d’un port Ethernet (pour être partagées au sein d’un réseau local). Si l’imprimante est destinée à une utilisation intensive, elle doit disposer d’un bac de réserve papier d’au moins 300 feuilles. Certaines disposent d’un deuxième bac dans lequel on peut mettre d’autres formats que le A4.
Les choix de l’Ordinateur Individuel TallyGenicom T8024 : haut rendement
Bien adaptée à un usage intensif, notamment en entreprise, cette imprimante laser réseau se distingue par sa vitesse d’impression en couleurs, la plus élevée de ce comparatif. Le coût en encre à la page est parmi les plus bas et c’est la seule qui offre en standard la fonction recto/verso automatique. Des atouts qui se payent au prix fort : 1 195 euros.
TallyGenicom IntelliPrint 8008N : le réseau sans se ruiner
Vendue moins de 430 euros, c’est l’imprimante couleur réseau la moins chère à l’achat de ce comparatif. C’est aussi l’une des plus économiques à l’usage et la plus rapide pour imprimer en noir. Un bon choix pour ceux qui souhaitent minimiser les coûts.
Konica Minolta Magicolor 2400 W : bon rapport qualité/prix
Commercialisée à un tarif plancher (299 euros), cette imprimante non réseau est l’une des plus économiques à l’usage. Et si sa vitesse n’est pas très élevée, sa qualité d’impression, exceptionnelle en noir, s’avère très correcte en couleur.
A notre avis : Chers consommables… La baisse de prix des lasers couleur entraîne une situation singulière : un jeu complet de cartouches de toner peut coûter plus cher que l’imprimante elle-même ! De fait, les modèles à bas prix ne sont généralement pas économiques en usage intensif. Il peut même être préférable, comme avec certaines jets d’encre, d’acheter une nouvelle imprimante plutôt que de changer plusieurs fois de toner… De ce point de vue, d’ailleurs, les lasers sont trop rarement livrées avec des cartouches pleines… En outre, au-delà d’un volume d’impressions, il faut changer des composants (tambour(s), four, etc.), une opération coûteuse qui exige parfois de passer par un service technique.
T8024 – Tallygenicom : Haut rendement Lors de nos tests, cette imprimante laser réseau s’est distinguée par sa vitesse en couleur, la plus élevée de ce comparatif : entre 18 et 21 p/min selon le type de document. Elle ne démérite pas non plus en impression en noir, sa vitesse frôlant les 18 p/min (contre 22 p/min pour la meilleure, sa petite s?”ur, la IntelliPrint 8008N). Bien équipée, elle peut aussi être reliée à un serveur d’impression doté d’une interface parallèle et ses deux bacs à papier peuvent contenir 600 feuilles au total (la capacité maximale des imprimantes testées). Et c’est l’une des rares imprimantes disposant en standard d’une fonction d’impression automatique en recto/ verso. Compte tenu de son prix d’achat élevé, son coût à l’usage n’est pas des plus bas ; mais ses cartouches ne sont pas trop chères, leur autonomie est très satisfaisante et le prix de revient en encre d’une page en couleurs est raisonnable (0,063 euro). En terme de qualité, les documents imprimés sont très corrects, même si les textes paraissent un peu trop gras et si les contours des graphiques souffrent d’un léger effet d’escalier. Rien de grave, heureusement. En revanche, la T8024 est l’une des imprimantes les plus bruyantes en fonctionnement.
Points forts
Rapidité Qualité générale d’impression très correcte Faible coût en toner à la page Interfaces réseau et parallèle Fonction recto/verso automatique
Points faibles
Prix d’achat élevé Niveau sonore en fonctionnement
Prix
1 195 euros
Magicolor 5440 DL – Konica Minolta : Un bon investissement Bien qu’elle soit plus chère à l’achat, cette imprimante laser réseau est plus économique à l’usage que ses concurrentes. Et cela malgré le prix très élevé de ses consommables (environ 200 euros les cartouches de toner noir et 350 euros les cartouches couleur). Il faut dire qu’elles intègrent un tambour et qu’elles offrent une autonomie record : environ 21 000 pages en couleurs et 11 800 en noir. Au regard de ses performances, la Magicolor 5440 DL obtient la meilleure note globale de rapidité de ce comparatif avec, dans les meilleures conditions, plus de 21 p/min en noir et plus de 17 p/min en couleur ! Une vraie sprinteuse, très supérieure à la plupart de ses concurrentes. Et pour ne rien gâcher, sa qualité d’impression est globalement bonne. Seule ombre au tableau : un niveau sonore en veille assez élevé.
Points forts
Bonne qualité générale d’impression Rapidité Faible coût à l’usage Interface réseau
Points faibles
Prix d’achat élevé Niveau sonore en veille
Prix
1 190 euros
Aculaser C1100 – Epson : Correcte en photo Sans atteindre la qualité des imprimantes à jet d’encre dédiées à la photo, cette laser multipasse réalise de meilleurs tirages que ses concurrentes, avec notamment un très bon rendu des teintes chair. Sur des documents bureautiques composites (textes et graphiques), les résultats restent en revanche dans la moyenne. Côté rapidité, l’AcuLaser C1100 obtient de très bons résultats pour les impressions en noir (20 p/min), mais pas en couleur (4,8 p/min en moyenne), ce qui est logique compte tenu de sa technologie. Autre atout très appréciable, son coût à l’usage, le plus faible de ce comparatif, ses cartouches couleur ayant une très bonne autonomie (environ 8 000 pages). Ses défauts ? La capacité de son unique bac à papier, de 180 feuilles seulement (et sans bac annexe multiformat, impossible d’imprimer sur d’autres formats que le A4…), et son niveau sonore en fonctionnement assez élevé.
Points forts
Qualité correcte en impression photo Faible coût à l’usage Rapidité d’impression en noir
Points faibles
Vitesse en couleur Capacité du bac de réserve papier Niveau sonore en fonctionnement
Prix
399 euros
Intelliprint 8008N – Tallygenicom : Le réseau sans se ruiner Vendue moins de 430 euros, c’est l’imprimante couleur réseau la moins chère à l’achat de ce comparatif. Et c’est l’une des plus économiques à l’usage, compte tenu du prix et de l’autonomie de ses cartouches. Ses atouts ne s’arrêtent pas là. Elle est très rapide en impression en noir avec des vitesses de pointe à 22,2 p/min. Un record ! Certes, en impression couleur, elle ne fait pas d’étincelles : entre 6 et 7 p/min selon le type de document. Mais cette lenteur, toute relative (d’autres modèles font beaucoup moins bien), s’explique par la technologie utilisée puisqu’il s’agit d’une imprimante multipasse (d’où son prix peu élevé). Sa qualité, excellente en noir, est malheureusement moyenne en couleur, et même médiocre sur les photos. Bref, elle constitue un bon choix pour ceux qui privilégient le coût à la qualité quand il s’agit de partager une imprimante en réseau.
Points forts
Interface réseau Coût à l’usage raisonnable Rapidité et qualité en noir
Points faibles
Qualité d’impression en couleur
Prix
429 euros
C524N – Lexmark : La qualité au prix fort Ce n’est pas la plus chère à l’achat, mais c’est la plus coûteuse à l’usage ! Et pour cause : ses cartouches, à l’autonomie moyenne, sont vendues à un tarif vraiment élevé (plus de 200 euros l’unité). Dommage car cette imprimante réseau, compatible PostScript et PCL, offre une qualité d’impression vraiment remarquable en couleur. Et cela, sans rogner sur la rapidité : sa vitesse, bonne en impression en noir, est correcte en couleur. On apprécie aussi son panneau de contrôle bien pensé et la facilité de remplacement de ses cartouches de toner. Et lorsque l’une des cartouches couleur est vide, on peut continuer à imprimer avec les autres.
Points forts
Excellente qualité en couleur Interface réseau Compatible PostScript et PCL Bonne ergonomie
Points faibles
Coût à l’usage
Prix
951 euros
C3200 – Oki : Rapide en couleur Très correcte en noir (11 p/min), la vitesse en impression en couleur de cette imprimante est appréciable : entre 8,3 et 9,9 p/min. Et sa qualité globale est convenable. La C3200 dispose d’un confortable bac de 300 feuilles et d’un autre de 100 feuilles acceptant différents formats. Le prix de sa cartouche de toner noir est particulièrement bas (50 euros). De sérieux atouts qui sont gâchés par un coût d’utilisation élevé en couleur, en raison de la faible autonomie de ses cartouches (2 700 pages imprimées). Autres défauts : un bruit élevé en impression, un remplacement des cartouches assez pénible, et un manque certain de réactivité. Il faut en effet patienter un peu plus d’une minute après avoir lancé l’impression pour voir sortir la première page.
Points forts
Vitesse en couleur Excellente qualité en noir Qualité correcte en couleur
Points faibles
Coût à l’usage élevé en couleur Bruit en fonctionnement Changement de cartouches pénible
Prix
477 euros
Laser Shot LBP-5000 – Canon : Toner à bas prix Malgré son prix bas, ce modèle Canon est livré avec des cartouches pleines. Certes, leur capacité est relativement faible (2 700 pages en couleurs et en noir), mais elles intègrent le tambour et ne coûtent pas trop cher. La Laser Shot LBP-5000 se distingue aussi par ses dimensions réduites (c’est la plus compacte de notre sélection). Ses performances, modestes, sont suffisantes pour un usage personnel et sa qualité d’impression, excellente en noir ; dommage qu’elle soit juste correcte en couleur.
Points forts
Prix des cartouches Excellente qualité en noir
Points faibles
Autonomie des cartouches Vitesse peu élevée
Prix
322 euros
Magicolor 2400 W – Konica Minolta : Bon rapport qualité/ prix Bonne surprise ! Alors qu’elle est la moins chère de sa catégorie (les modèles sans interface réseau), la 2400 W de Konica Minolta rafle la meilleure note en qualité globale : les tirages en noir sont d’excellente facture et ceux en couleurs sont corrects, même si elle ne rivalise pas, sur ce terrain, avec les meilleures de ce comparatif. En vitesse d’impression, ses performances sont plus mitigées : assez bonnes en noir, elles s’avèrent très modestes en couleur. En terme de coût à l’usage, la 2400 W se révèle très économique, l’autonomie de ses cartouches étant très élevée. Ses défauts ? Son unique bac à papier a une capacité limitée et elle doit se contenter de diodes en guise d’écran de contrôle. Rien de rédhibitoire vu son prix.
Points forts
Faible coût à l’usage Excellente qualité en noir Rapidité en noir
Points faibles
Vitesse d’impression en couleur Capacité du bac Pas d’écran LCD de contrôle
Prix
299 euros
C5450N – Oki : La qualité sans la rapidité Gérant les langages PostScript et PCL, cette imprimante réseau brille par une exceptionnelle qualité en impression de documents composites en couleurs (mêlant texte et graphiques). Elle constituerait ainsi un bon choix pour les graphistes si sa vitesse d’impression en couleur était plus élevée : variant entre 2,3 et 7,7 p/min selon le type de document imprimé, elle s’avère, hélas, la plus basse de ce comparatif. Autres griefs : son coût à l’usage est élevé (malgré le prix raisonnable des cartouches de toner noir), le changement de cartouches n’est pas très commode, et elle est bruyante en fonctionnement.
Points forts
Très bonne qualité en couleur Interface réseau et parallèle Compatible PostScript et PCL
Points faibles
Vitesse d’impression en couleur Coût à l’usage Bruit en fonctionnement Changement de cartouches pénible
Prix
956 euros
Color LaserJet 3800N – HP : Vitesse décevante Même si elle est classée dernière dans sa catégorie, cette imprimante réseau ne démérite pas. Sa qualité d’impression est très satisfaisante, en couleur comme en noir, et elle gère les langages d’impression PostScript et PCL : un atout pour les graphistes. Las, sa vitesse d’impression en couleur est décevante (entre 4,2 et 7,5 p/min selon le type de document) et son coût à l’usage s’avère assez élevé.
Points forts
Interface réseau Compatible PostScript et PCL Qualité correcte en couleur
Points faibles
Vitesse en couleur Coût à l’usage
Prix
1 123 euros
Color LaserJet 1600 – HP : Clone perfectible La Color LaserJet 1600 reprend la mécanique de la Laser Shot L LBP-5000 Canon (322 euros). Elle est commercialisée à un prix plus bas (299 euros), mais avec des cartouches non pleines, contrairement à celles de la Canon. A l’usage, elle revient plus cher et détient même le record du coût en toner couleur de ce comparatif (0,16 euro par page) ! Autre grief, elle imprime moins vite les documents en couleurs. Pour le reste, ces deux imprimantes monopasses sont très comparables.
Points forts
Qualité d’impression en noir
Points faibles
Coût à l’usage Autonomie des cartouches Vitesse peu élevée
Prix
299 euros
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