Après la carte d’identité électronique (MH n?’ 272-273, p. 4), un nouveau projet intitulé la ‘ carte de vie quotidienne ‘ vient d’être présenté. Son objectif : simplifier les démarches courantes. Cette carte pourra, en effet, être présentée par les écoliers et les étudiants pour payer leur cantine, accéder aux équipements sportifs et culturels ou payer leurs photocopies. Pour les adultes, elle pourra servir à payer les transports, obtenir des formulaires administratifs en ligne, accéder à ses comptes fiscaux, ou gérer ses remboursements sociaux. A l’origine de cette diversité d’applications, les collectivités locales.‘ Nous avons volontairement écarté l’idée d’un projet défini à l’avance qui viendrait d’en haut, au profit d’un concept à géométrie variable, basé sur les propositions des communes ‘, indique Henri Plagnol, le secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat.Un appel à candidatures a été lancé en mars dernier par la Caisse des Dépôts et consignation. Plus de 60 communes ont proposé leur projet de carte de vie quotidienne. Treize ont été retenus, ceux dont les applications numériques servaient au mieux l’intérêt du citoyen : ‘ le numérique ne marchera que s’il facilite la vie des Français dans leurs démarches ‘, estime encore Henri Plagnol. Les premières expérimentations auront lieu dès l’année prochaine, notamment dans les villes dAix-les-Bains, Alençon, Issy-les-Moulineaux, Parthenay, Tourcoing… Des agglomérations plus modestes comme Castelginest (Haute-Garonne) ou la communauté de communes des Châtaigniers (Ardèche) sont aussi concernées. Bides ou réussites, le but est de tirer un enseignement de chacun de ces projets pilotes. Ils seront ensuite mutualisés afin de généraliser en 2006 la carte de vie quotidienne
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