PES : ces trois lettres suffisent à faire vibrer n’importe quel amateur de football. PES, c’est Pro Evolution Soccer, la simulation de ballon rond la plus aboutie, qui entame sa quatrième saison. Le but : mettre le ballon au fond des filets adverses, en contrôlant le joueur le plus proche de la balle. D’emblée, le réalisme du jeu impressionne. Les animations des sportifs, leurs attitudes sur le terrain, leurs visages : on frôle la perfection. Cristiano Ronaldo a même son petit pansement à l’oreille : charmant ! PES est le seul titre capable de reproduire la finesse d’un toucher de balle ou de permettre de construire des actions de jeu crédibles. Une telle richesse demande des heures d’entraînement, et il ne faut pas espérer maîtriser rapidement tous les gestes techniques. PES 4 souffre malheureusement de quelques lacunes. Carton jaune pour les noms fantaisistes des joueurs et des clubs, notamment ceux du championnat français. Konami, qui n’a pas voulu casser sa tire-lire, s’est contenté d’acheter les licences des seuls championnats espagnols, italiens et hollandais. Un puissant éditeur permet de tout remettre en ordre, mais cela prend du temps. De plus, le jeu pousse la Playstation dans ses derniers retranchements et l’on observe de fâcheux ralentissements, surtout lors des coups de pied de coin. Vivement la PS3…
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