Kaspersky Internet Security 2010

Kaspersky se démarque en intégrant dans sa solution une sandbox (un « bac à sable ») qui isole totalement le programme en cours d’exécution et lui interdit toute possibilité de pervertir ou d’infecter le système. Par contre, elle n’empêche pas le vol d’informations.

Heureusement, la suite procure d’autres niveaux de protection pour lutter contre ces menaces. Comme cet étrange « clavier virtuel sécurisé » que tout internaute averti devrait utiliser pour saisir mots de passe ou numéros de compte bancaire sur les pages Web. Les résultats obtenus lors des navigations Web nous ont agréablement surpris. Sans atteindre les sommets de TrendMicro, les résultats sont plus qu’honorables. En réalité, quel que soit l’aspect mesuré, les résultats sont très bons, faisant de cette suite la plus homogène et la plus complète de nos modèles testés.

Kaspersky est incontestablement la suite de ceux qui aiment prendre des risques, qui explorent la Toile dans tout ce qu’elle a de plus « caché » (underground) et qui téléchargent tout et n’importe quoi. Mais ces internautes imprudents devront apprendre à maîtriser la subtilité de la Green Zone et des multiples protections proposées par la suite. Et même si l’interface n’est pas désagréable, elle reste touffue, les paramétrages étant nombreux. Il résulte de toute cette richesse une relative technicité qui rend la suite complexe pour des néophytes ou des internautes peu actifs.

Autre illustration de cette technicité handicapante, l’antispam : celui-ci nécessite un apprentissage. Gare à ceux qui le négligent ! Avec l’apprentissage, les performances sont très bonnes. Mais sans cette étape, il devient le plus mauvais du lot ! Dernier point, si la suite se montre économe en mémoire, certaines protections peuvent entraîner des ralentissements au lancement des programmes. L’impact sur les performances générales reste quasi insensible sur les machines actuelles

Prix : 69,95 euros
7,3/10
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