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JVC joue les gros durs

La nouvelle gamme de caméscopes Everio G intègre un disque dur pouvant enregistrer jusqu’à sept heures de vidéo.

L’année 2005 est décidément celle des innovations en vidéo. Alors que le caméscope DVD séduit de plus en plus d’amateurs et que la haute définition se prépare à envahir le marché grand public, voilà que JVC poursuit la voie qu’il avait ouverte avec des produits permettant d’enregistrer des films sur des disques durs de grande capacité. Le constructeur nippon propose quatre caméscopes pouvant enregistrer entre 20 et 30 Go de données, soit plusieurs heures de vidéo haute qualité. Le format choisi est le MPeg-2 avec un débit maximal de 9 mégabits, ce qui offre une qualité d’image équivalente à celle du DV, mais d’un poids deux fois inférieur. Fer de lance de la nouvelle série, le MG50 possède un disque dur de 30 Go et enregistre jusqu’à sept heures de vidéo. Il est doté d’un capteur CCD 1/4,5 pouces de 1,3 million de pixels et d’un zoom 15x avec une ouverture de diaphragme de F: 1,2. Le MG40 a les mêmes caractéristiques, mais avec un disque de 20 Go pouvant enregistrer près de cinq heures de vidéo. Le MG30 et le MG20, qui possèdent un capteur de 800 000 pixels avec une ouverture de F: 1,8 et un zoom puissant de 25x, intègrent un disque dur de 30 Go et 20 Go respectivement. Ces quatre modèles mesurent 6,7 x 7 x 11 cm et pèsent 380 g avec la batterie. Grâce à une durée d’enregistrement de 5 à 7 fois supérieure à celle des caméscopes à bande miniDV, les Everio G permettent de partir en voyage sans cassettes. Finies les longues séances de derushage : la récupération des fichiers sur l’ordinateur s’effectue directement par la prise USB. Trois logiciels sont fournis : PowerDirector pour le montage, PowerProducer pour la création et PowerDVD pour la lecture DVD. La commercialisation est prévue pour la fin de l’été, à des prix allant de 800 à 1 000 euros. Avec cette nouvelle gamme, JVC pourrait bien nuire à sa série Everio des GZ-MC100, MC200 et MC500, qui ne filment quune heure sur Microdrive et coûtent de 1 000 à 1 600 euros. Reste à savoir si le public adhérera à ce nouveau concept qui bouscule des habitudes prises depuis des décennies avec la cassette. Les utilisateurs devront en effet penser à ‘ vider ‘ leur caméscope sur leur ordinateur avant de repartir filmer.

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La rédaction