On peste tous un jour contre ces portables qui retentissent sans arrêt. Et nous sommes tout aussi nombreux à avoir grincé des dents au son d’une interminable musique d’attente. Certains d’entre nous gardent peut-être aussi un peu de
ranc?”ur envers le copain qui ne cesse d’interrompre la conversation téléphonique pour prendre des doubles appels en chaîne. Ce sont ces situations que met en scène Gilles Dyrek dans la Touche étoile, une série de sketches,
sur la scène du Lucernaire à Paris.L’un d’eux plante le décor d’une association, genre AA, qui s’attache à aider non pas des alcooliques anonymes mais des mordus de technologie numérique. Ces derniers souffrent de bogues de langage : l’un ajoute ‘.com
‘ ou ‘ slash ‘ à chaque mot, tandis qu’un autre ressasse des ‘ allô ! ‘ à longueur de phrase. Le plus drôle de ces sketches met en scène un mariage virtuel,
célébré sur Internet par un prêtre technophile. Le propos du spectacle est sans ambiguïté : les outils de communication rendent fous, mais… mieux vaut encore en rire.Les comédiens soulignent justement l’usage abusif et parfois dérisoire des nouvelles technologies, mais toutes les scènes ne provoquent pas lhilaritéThéâtre Le Lucernaire 53, rue Notre-Dame-des-Champs 75006 Paris Tél.: 01 45 44 57 34 22 euros (144 francs)
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