Au c?”ur des ordinateurs depuis vingt ans, le bios (basic input/output system) vit ses dernières heures, ou plutôt ses derniers mois. Visible au démarrage de l’ordinateur avec ses archaïques messages blancs qui défilent sur fond noir, il permet, grâce à son programme interne, de relier la carte mère et le matériel à Windows.Si les plus avertis des utilisateurs sont capables de le régler au mieux pour gagner en vitesse et en confort, en revanche, les néophytes sont récalcitrants à l’idée d’en modifier les paramètres.C’est pour cette raison qu’Intel lui a trouvé un successeur avec l’EFI (Extensible firmware interface).Tout en couleur, l’interface de ce nouveau composant sera beaucoup moins austère grâce à des menus et des options identiques à ceux d’un logiciel pour Windows. Ensuite, les fabricants d’ordinateurs auront la possibilité de le personnaliser et de l’enrichir en ajoutant leurs propres outils de diagnostic et de dépannage (un antivirus, par exemple). Ainsi, en cas de plantage, vous pourrez réparer le PC sans devoir redémarrer Windows.Avec l’EFI, plus besoin non plus d’utiliser un logiciel spécialisé pour partitionner son disque dur en plusieurs volumes. Plus anecdotique pour le grand public, mais utile pour les entreprises : l’EFI offrira des outils de sécurité et de gestion du réseau. Pour l’heure, Intel, en accord avec l’inévitable Microsoft mais aussi ATI (carte graphique) et les deux principaux concepteurs de bios (AMI et Phoenix), a terminé le développement. La balle est désormais dans le camp des constructeurs de PC. A charge pour eux d’intégrer l’EFI dans leurs prochaines machines.Selon Intel, l’EFI fera son apparition au début 2004. Mais dans un premier temps, le bios et l’EFI devraient coexister dans les micros afin dassurer la transition en douceur
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