Après un premier opus en 2003, ce deuxième épisode d’In Memoriam nous pousse encore plus loin et plus fort dans l’interactivité. Comme dans la première enquête, le joueur est aux trousses d’un tueur en série qui se fait appeler le Phoenix. Sa mission consiste à résoudre des énigmes présentées sous forme de tableaux dissimulant un nom de lieu, de personnage, une date, etc. Chaque découverte dévoile un film issu d’un DVD envoyé par le Phoenix, ce qui permet d’avancer dans l’enquête.Pour faire parler les tableaux, le joueur dispose d’outils (décodeur de texte et d’image, loupe…), mais devra surtout mettre à profit Internet, sa messagerie et, c’est une nouveauté, son téléphone portable. Des indices ont en effet été disséminés dans 400 vrais-faux sites, à retrouver via un moteur de recherche, mais aussi sur Google Maps ou Google Images.
Recherche partagée
D’autres éléments lui seront fournis par courriel par des personnages secondaires (étudiante, historien, psychologue, profiler…). Mais pas seulement : si l’on décide de s’inscrire sur le site dédié à la traque du tueur, on pourra partager pistes et déductions avec d’autres joueurs. C’est cette dimension communautaire qui constitue la principale innovation du jeu. Et sa principale force.Très judicieusement, on recevra au moment où l’on piétine le plus, les courriels qui dessineront d’autres pistes. Et là, impossible de décrocher… D’autres aspects forcent aussi l’admiration. D’abord, la trame de cette histoire qui transportera le joueur dans des recherches historiques et ésotériques passionnantes. Sur des sociétés secrètes (Templiers, Francs-maçons) ou dans l’exploration d’?”uvres littéraires ou artistiques (gravures de Botticelli, tableaux de Raphaël, poèmes de Dante). Ensuite, sa réalisation soignée, où vidéos amateurs alternent avec compositions destructurées mêlant dessins, photos, vidéo… Enfin, l’ambiance sonore et musicale, qui illustre parfaitement une descente aux enfers.Se lancer dans cette aventure reste avant tout une plongée dans l’horreur : le Phoenix, à l’instar d’un Hannibal Lecter, torture et mutile ses victimes, et aime à jouer avec nos nerfs. Si vous êtes sensible, passez votre chemin. Sinon, jetez-vous à corps perdu dans ce polar aussi macabre que captivant.L’avis de la rédaction
On aime
L’immersion totale, l’interactivité à son paroxysme, la réalisation impeccable, les énigmes très bien conçues.
On n’aime pas
Rien.
Mention Très bien
A partir de 16 ans
Ce quil vous faut
PC 1 GHz
256 Mo de mémoire vive
2 Go sur le disque dur
Windows 98 et suivants
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