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In english in the text

Réviser son vocabulaire, travailler sa prononciation, etc. Ces logiciels permettent d’améliorer son niveau d’anglais. Mais leur présentation et leur contenu laissent parfois à désirer.

Faux amis, diphtongues, participes passés… : de nombreux logiciels proposent aux ‘ froggies ‘ d’apprendre la langue de Shakespeare… ou, du moins, celle du Prince
Charles. La plupart comportent plusieurs niveaux (vendus séparément ou ensemble dans un coffret), du débutant au confirmé en passant par l’intermédiaire. Mais les ‘ apprentis ‘ qui partent de zéro ont
intérêt à commencer par des cours du soir ou des ateliers de langue avant de se précipiter devant leur ordinateur. Car si ces logiciels permettent d’entretenir ses connaissances, de réviser et même de progresser, ils ne sont pas adaptés aux novices.Tous sont organisés en leçons mêlant compréhension de la langue, apprentissage du vocabulaire, cours de grammaire et exercices de diction. Pour travailler la prononciation, en répétant un mot ou une phrase, un microcasque ­ de qualité
variable ­ est le plus souvent fourni. Les programmes les plus évolués permettent de comparer son intonation avec celle de la voix enregistrée et soulignent les mots mal prononcés ; les plus rudimentaires font répéter la phrase jusqu’à plus
soif sans indiquer les éventuels problèmes. Frustrant. Plus ennuyeux, presque tous les titres partagent le même défaut : ils font la part belle à l’accent anglais typique, le ‘ BBC English ‘. On
aura bien du mal, ensuite, à trouver ses marques à Liverpool (dont on peut se faire une idée de l’accent en regardant le film Billy Eliott en VO) ou à Dallas, au Texas. La qualité des différents logiciels réside aussi dans leur
capacité à s’adapter à l’élève en lui proposant des tests permettant de travailler ses points faibles, ou de naviguer dans les leçons de manière non linéaire en fonction de ses besoins immédiats (pour revoir un champ lexical précis, par exemple).
Mais pour utiliser ces programmes d’apprentissage ‘ à la carte ‘, il faut aussi que leur contenu soit correctement organisé, en fonction des champs lexicaux étudiés ou des tournures de phrase abordées.
C’est là que le bât blesse : seulement trois des logiciels testés ont obtenu une note au-dessus de la moyenne… A tel point qu’on en vient à regretter ses pires profs !

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Alain Steinmann