Les mobiles multimédias vont bien au-delà de la téléphonie, en faisant également office d’appareil photo, de caméra vidéo, et de baladeur audio. Mais ils ne remplacent pas encore des produits dédiés…
Le temps où un mobile ne servait qu’à téléphoner semble bien révolu. Aujourd’hui, la plupart des modèles proposés sur le marché sont capables de prendre des photos et de filmer de courtes séquences vidéo. Beaucoup font également office de baladeur audio et, parfois, de récepteur radio. Et certains modèles compatibles UMTS (la fameuse 3G) jouent même les téléviseurs de poche ! Le but poursuivi par les constructeurs est le même : proposer dans un appareil unique, qui remplace tous les autres, l’ensemble des fonctions que l’on souhaite avoir partout à portée de main.Un objectif louable, certes, mais qui n’est pas encore d’actualité. Car comme nous avons pu le vérifier dans ce comparatif en examinant 14 modèles (de 180 à 440 euros), ces téléphones multifonctions ne sont pas bons dans tous les domaines…, et il faut le plus souvent faire des concessions. La fonction qui pâtit le plus de ce mélange des genres est pourtant la plus utilisée ; c’est la photo. Car s’il est bien pratique de pouvoir réaliser un cliché sur le vif, n’importe où, sans matériel particulier (c’est même devenu une mode chez les adolescents et une tendance chez certains reporters photographes), il ne faut pas espérer obtenir des tirages comparables à ceux d’un reflex… ni même d’un compact ! A de rares exceptions près, les clichés manquent de précision et de fidélité. Et ils souffrent souvent de bruit numérique dès qu’on réalise des prises de vue dans des endroits peu éclairés, en intérieur, par exemple. Le flash incorporé sur quelques modèles n’est d’ailleurs pas d’un grand secours tant sa portée est limitée… Enfin, les réglages disponibles restent globalement élémentaires, et la latence entre deux prises de vue est parfois rédhibitoire.Le constat est encore plus décevant en vidéo. Car s’ils permettent effectivement de filmer de petites séquences sur le vif, les téléphones s’apparentent plutôt à des gadgets dans ce domaine, en raison de leur médiocre qualité d’image. En revanche, la fonction baladeur est plus satisfaisante. La plupart des modèles lisent les formats les plus courants (MP3, WMA et AAC), avec une qualité sonore souvent correcte.Reste que les téléphones possédant une prise minijack standard (pour brancher un casque classique) demeurent rares. Tout comme ceux qui intègrent un tuner FM, bien pratique pour écouter la radio dans les transports, entre deux coups de fils…Toutes les fonctions sont gourmandes en mémoire. Et sur ce terrain, on note aussi de grandes disparités, avec des mémoires intégrées allant de 1 à 128 Mo ! Heureusement, la grande majorité des modèles acceptent des cartes mémoire, même si elles ne sont pas toujours très pratiques à installer.Enfin, tous ces mobiles de dernière génération ne sont pas égaux face à la téléphonie : si tous sont compatibles GSM (tri ou quadribande), Wap et GPRS, seuls quelques modèles sont aux normes UMTS ou Edge, les plus adaptées aux communications multimédias. Et on observe aussi de grandes différences d’autonomie ; les meilleurs tiennent 10 heures, les moins bons environ 5 heures… en communication. Inutile de préciser que l’usage des fonctions photo, audio et vidéo n’améliore pas ces chiffres, bien au contraire.
Glossaire En photo numérique, le bruit se traduit par des points parasites sur l’image, qui rappelle l’effet de grain en photo argentique, ou par des franges colorées là où les pixels devraient être noirs. Ce défaut, qui provient d’un manque de sensibilité du capteur et de l’optique, apparaît surtout sur les prises de vue réalisées par faible luminosité (quand on ‘ pousse ‘ la sensibilité Iso).
Technologie adoptée par de nombreux constructeurs, et permettant d’imprimer des clichés depuis un appareil photo sans passer par l’ordinateur, en utilisant un port USB dédié de l’imprimante, différent de celui employé pour connecter le micro. L’appareil et l’imprimante doivent être compatibles PictBridge, mais ils n’ont pas besoin d’être de la même marque.
Les éléments de confort Les mobiles multimédias ont besoin de beaucoup de mémoire. Les mieux conçus disposent d’un lecteur de cartes, sur leur côté. Sur les autres, il faut démonter la coque puis parfois ôter la batterie.
En l’absence de viseur optique, l’écran sert aussi bien à regarder les photos qu’à les cadrer à la prise de vue. Pour des questions de place, certains modèles se contentent hélas d’afficheurs miniatures, agaçant à l’usage…
Certains téléphones sont livrés avec de petites oreillettes. Mais pour profiter vraiment de leur fonction baladeur, il est préférable d’utiliser de bons écouteurs.
Ce qui est important Si tous les mobiles actuels sont compatibles GSM tri ou quadribande, (pour téléphoner sur les réseaux classiques des opérateurs) et Wap (pour un accès Internet basique), seuls quelques modèles sont à la norme UMTS (souvent appelée 3G), qui permet de profiter d’un débit relativement élevé (384 kbit/s) et de services multimédias (visiophonie, télévision, etc. ). A défaut, le support du standard Edge est bienvenu.
Pour effectuer des tirages au format 10 x 15 cm, un mobile doté d’un capteur de 2 ou 3 mégapixels s’impose, même si cette définition ne se révèle pas un gage de qualité d’image. Les modèles de définition inférieure (0,3 mégapixel) sont juste suffisants pour prendre des clichés servant de fond d’écran. Attention, le zoom, le flash ou le retardateur ne sont pas toujours disponibles, ce qui limite la prise de vue dans certaines situations.
L’écran, qui sert aussi bien à consulter le répertoire, qu’à lire des messages, voir les titres des morceaux de musique, cadrer des clichés et visualiser des photos, doit donc être le plus grand possible (au moins 4 x 3 cm), et disposer d’une définition élevée (240 x 320 pixels, par exemple). Mais l’ergonomie générale dépend aussi de la taille et de la disposition des différentes touches (souvent très petites…) ainsi que de l’organisation des menus.
Pour faire office de véritable baladeur, un téléphone doit non seulement lire les principaux formats de fichiers audio (MP3, WMA, AAC, etc. ) mais aussi disposer d’une prise minijack standard permettant de brancher un casque ou des écouteurs de bonne qualité. Et pour servir de lecteur vidéo de poche, il doit gérer au minimum les formats MPeg4 et 3GP, les plus répandus pour l’enregistrement de séquences sur les téléphones.
Comment nous avons testé La sensibilité de réception (exprimée en dBm) de chaque mobile a été mesurée avec un appareil spécialisé (GSM CTS 55 de Rhode & Schwartz) (1). Plus elle est élevée, meilleure est la qualité de réception.
Un jury composé d’ingénieurs et de journalistes a évalué le confort du clavier, la facilité de navigation dans les menus ainsi que la qualité du rétroéclairage de l’écran de chaque téléphone. La mesure de l’autonomie en communication (2) a été effectuée en appelant un téléphone fixe et en calculant le temps écoulé entre le début de l’appel et l’extinction du mobile.
Pour évaluer les qualités photographiques des téléphones multifonctions, les ingénieurs de notre laboratoire ont réalisé les mêmes tests que pour les appareils photo numériques, en photographiant et en analysant une mire Greta pour le respect des couleurs (3), une mire Iso pour la précision de l’image, et en mesurant le bruit numérique avec un programme développé avec la société Matlab. Un jury a ensuite examiné et jugé un tirage papier d’une nature morte, en notant à la fois la fidélité des couleurs et le piqué de l’image. Les ingénieurs ont également mesuré la latence entre deux prises de vue et noté la gestion des photos, notamment la simplicité d’accès et d’utilisation des réglages (zoom, flash, effets…) ainsi que la facilité de navigation dans les menus (stockage des photos, envoi par MMS ou par mail). Par ailleurs, le jury a évalué la qualité d’enregistrement et de lecture en vidéo ainsi que la qualité audio et le niveau sonore maximum.
A notre avis : Encore loin des vrais appareils photo… Nos tests le prouvent : les photophones ne rivalisent pas encore avec de vrais appareils photo. Même les modèles intégrant des capteurs convenables (2 ou 3 mégapixels) ne valent pas, en terme de qualité d’image, des compacts d’entrée de gamme, au demeurant bien moins chers ! Toutefois, cette situation pourrait changer prochainement. On observe déjà de nets progrès par rapport aux modèles d’il y a deux ans, et les constructeurs déploient des efforts considérables pour améliorer les performances des appareils photo intégrés aux téléphones (à la fois sur l’optique, le capteur, et le logiciel de traitement interne, qui corrige de nombreux défauts). S’ils parviennent à leur but, les photophones pourraient se substituer à des compacts dans nombre de situations…
Les choix de l’Ordinateur Individuel Sony-Ericsson K800i : le top
Vainqueur de notre comparatif, ce téléphone s’impose comme l’un des meilleurs mobiles multimédias du moment. Compatible UMTS, il est complet et performant en téléphonie, et agréable à utiliser avec son grand écran. Et avec son capteur 3 mégapixels, il produit de belles photos. Des qualités qui se payent au prix fort : 430 euros.
Sony-Ericsson K610i : la photo à bon prix
Sensiblement moins cher que le vainqueur de ce comparatif, (il est vendu 300 euros), ce modèle sort du lot par sa qualité photo, alors qu’il est doté d’un capteur relativement modeste (2 mégapixels). Compatible UMTS (3G), il bénéficie par ailleurs d’une excellente autonomie en communication, d’une très bonne qualité de réception et d’une ergonomie remarquable.
Nokia 3250 : bon pour la musique
Ce téléphone se distingue avant tout par ses fonctions audio, qui en font un véritable baladeur. En effet, il lit un grand nombre de formats (MP3, AAC, AAC+, eAAC+, WMA et Wave), intègre une radio FM, et possède une prise jack standard permettant de brancher un casque classique. En outre, il profite d’un grand écran. A 370 euros, il est livré avec une carte mémoire de 128 Mo.
K800i – Sony-Ericsson : Le top Grand vainqueur de notre comparatif, le K800i s’impose comme l’un des meilleurs mobiles du moment. D’abord, parce que c’est l’un des plus complets en téléphonie ; il est compatible GPRS et UMTS (la norme de la fameuse 3G) ; il profite d’une haute sensibilité en réception (107,5 dBm) ; et il bénéficie d’une belle autonomie en communication (9 h 27 min). Ensuite, parce qu’il est facile et agréable à utiliser en raison de sa conception soignée, avec son grand écran LCD (240 x 320 pixels) et son clavier remarquablement ergonomique. De plus, il s’avère complet avec son lecteur de cartes mémoire (Memory Stick Micro), sa radio FM, et ses nombreuses interfaces (USB, Bluetooth, infrarouge et PictBridge). Surtout, il brille en photo, avec son capteur de 3,2 mégapixels, sa bonne réactivité (2,8 s entre deux prises de vue), ses multiples fonctions (flash, retardateur, mode nuit, etc. ), et sa qualité globale d’image, la meilleure de ce comparatif. Et s’il laisse à désirer en vidéo, en lecture comme en enregistrement, il s’en sort plutôt bien en audio, en reconnaissant divers formats (MP3, WMA, AAC et Wave). Des qualités qui se répercutent sur le prix, l’un des plus élevés de notre comparatif…
Points forts
Autonomie en communication Ergonomie générale Grand écran Compatibilité UMTS Nombreuses interfaces Radio FM Qualité photo
Points faibles
Prix élevé
Prix
430 euros
RAZR V3i – Motorola : Très décevant Certes, ce modèle à clapet est séduisant par sa finesse et son grand écran (3,6 x 4,5 cm). Mais il cumule des défauts indignes d’un téléphone à ce niveau de prix : sa sensibilité en réception (101 dBm) est l’une des moins élevées de ce comparatif ; son autonomie en communication (6 h 23 min) est inférieure à la moyenne ; et même si les photos qu’il produit sont peu bruitées, sa qualité d’image demeure médiocre. Le mode vidéo se révèle très anecdotique, car c’est seulement en lecture que la qualité est satisfaisante. Côté accessoires, le RAZR V3i est fourni avec une carte de 64 Mo alors que sa mémoire interne est limitée à 12 Mo. Plus rageant, Motorola le livre en standard sans son câble USB, indispensable pour l’échange des données avec un ordinateur démuni d’interface Bluetooth. Bref, on trouve mieux pour moins cher !
Points forts
Grand écran Bonne gestion du bruit numérique
Points faibles
Prix élevé Qualité de réception en retrait Qualité photo décevante Pas de câble USB
Prix
430 euros
SGH-E900 – Samsung : Docs en stock Très polyvalent, ce téléphone compatible Edge se distingue surtout par sa capacité à afficher des documents bureautiques (aux formats Word, Excel, PowerPoint et PDF). Une fonction qu’il remplit correctement grâce à son écran de belle taille (3 x 4 cm) et de bonne définition (240 x 320 pixels). Autre atout de ce modèle, sa grande mémoire interne (80 Mo !), qui peut être étendue avec une carte MicroSD. Pour le reste, ce modèle se situe dans la bonne moyenne. Les photos, qu’il réalise avec son capteur 2 mégapixels, sont moyennes, tout comme ses fonctions audio et vidéo, et son autonomie en communication. Bref, un modèle sans défaut rédhibitoire.
Points forts
Compatibilité Edge Grand écran Mémoire interne de 80 Mo
Points faibles
Qualité photo moyenne
Prix
350 euros
E61 – BenQ-Siemens : Trop basique Vendu à un tarif très attrayant, le E61 se révèle l’un des plus endurants en communication, avec une autonomie de près de 10 heures. Mais son équipement est à l’image de son prix, c’est-à-dire minimaliste. Comme il dispose d’une mémoire interne insuffisante (1 Mo), la carte fournie de 128 Mo n’est pas un luxe… Les transferts de fichiers vers un ordinateur ne peuvent s’effectuer qu’en USB, la seule interface disponible. Pour la photo, le E61 joue dans la catégorie gadget avec son capteur ridicule de 0,3 mégapixel, soit l’équivalent d’une mauvaise webcam, et son écran de dimensions modestes (2,8 x 3,5 cm). Du coup, on ne se plaindra pas de l’absence de mode vidéo… Pas d’étincelles non plus en audio : il ne lit que le MP3 et l’AAC, en faisant l’impasse sur le WMA. Quant à son écran, malgré des dimensions correctes, il possède une définition trop juste.
Points forts
Prix bas Autonomie en communication Carte mémoire de 128 Mo
Points faibles
Mode photo ridicule Pas de mode vidéo Interface USB seulement
Prix
180 euros
K610i – Sony-Ericsson : La photo à bon prix Sensiblement moins cher que son grand frère, le K800i, vainqueur de ce comparatif, le K610i s’impose comme un bon choix sur le terrain de la photo. Avec son capteur de 2 mégapixels, il se classe à la deuxième position en qualité d’image, les clichés effectués en lumière du jour souffrant seulement d’un léger manque de précision, à peine perceptible à l’?”il nu. En revanche, les photos prises dans la pénombre sont très bruitées, à cause de l’inefficacité du mode nuit et de l’absence de flash. Et s’il ne brille pas spécialement en vidéo et en audio (il est livré sans oreillettes), il se rattrape en téléphonie, grâce à sa compatibilité UMTS, sa très bonne sensibilité de réception (110,5 dBm) et son excellente autonomie (9 h 42 min).
Points forts
Qualité globale en photo Compatibilité UMTS Qualité de réception Autonomie en communication
Points faibles
Bruit numérique en lumière faible Oreillettes en option
Prix
300 euros
6280 – Nokia : Doué pour l’image Avec son capteur de 2 mégapixels et son bel écran (3,5 x 4,6 cm) d’une définition de 320 x 240 pixels, ce modèle s’avère bien adapté à la photo. Il est très réactif à la prise de vue, et les clichés qu’il produit en pleine lumière sont satisfaisants. Dommage qu’il lui manque un zoom et qu’il s’en sorte moins bien par faible luminosité. Côté vidéo, il sort du lot tant en enregistrement qu’en lecture. Pour l’audio, il ne se distingue que par son tuner FM. En revanche, il est compatible GPRS, Edge et UMTS, mais il manque d’autonomie…
Points forts
Taille et définition de l’écran Réactivité du mode photo Respect des couleurs Mode vidéo efficace Radio FM Compatibilité UMTS
Points faibles
Absence de zoom Bruit numérique en lumière faible
Prix
380 euros
KG800 – LG : Déséquilibré Ce modèle est assez doué en musique ; il reconnaît beaucoup de formats audio et possède une prise pour casque standard. Dommage qu’il soit dépourvu de radio FM… Dommage aussi que sa mémoire ne soit pas extensible ; il faut se contenter de ses 128 Mo. Côté photo, si les clichés restent acceptables, ils manquent de précision. Et quelle lenteur : il faut patienter 10 s entre deux prises de vue. En outre, malgré sa taille correcte, son écran a une définition limitée. Et il n’est pas compatible UMTS…
Points forts
Grand écran Mémoire de 128 Mo Qualité de réception Prise casque standard
Points faibles
Prix élevé Mémoire figée Images peu précises Lenteur du mode photo
Prix
440 euros
SGH-D900 – Samsung : Grand confort Ergonomique et confortable, le SGH-D900 profite d’un grand et bel écran qui coulisse pour dévoiler le clavier. Assez complet en communication (il est compatible GPRS et Edge, mais pas UMTS), il souffre d’une sensibilité et d’une autonomie juste moyennes. Plutôt correct en photo (capteur de 3 mégapixels), il pâtit de sa relative lenteur (5,5 s entre deux clichés), mais se rattrape avec son remarquable gestionnaire de photos. Sa mémoire, assez confortable peut être étendue avec une carte MicroSD. Et ses fonctions audio sont correctes. Dommage qu’il soit cher.
Points forts
Grand écran Gestionnaire de photos
Points faibles
Prix élevé Qualité de réception moyenne
Prix
430 euros
my800X – Sagem : Autonomie record Le my800X est le moins cher des modèles UMTS testés. Sa qualité de réception est excellente, et il affiche une autonomie record (plus de 10 h). Côté photo, ce téléphone ne brille pas : un manque de précision et de fidélité des couleurs. D’autant qu’il est peu réactif et qu’il est dénué de flash. Idem pour le mode vidéo, assez médiocre en enregistrement, un peu meilleur en lecture. Le bilan est plus flatteur en audio, avec une bonne qualité d’écoute. Mais il faudra lui adjoindre une carte MiniSD, car sa mémoire interne n’est que de 16 Mo…
Points forts
Excellente qualité de réception Autonomie record Compatibilité UMTS
Points faibles
Couleurs infidèles Images peu précises
Prix
280 euros
SLVR L7 – Motorola : Extrafin Avec tout juste 1,25 cm d’épaisseur, ce modèle se distingue par sa très grande finesse. Dommage, toutefois, que les touches de son clavier soient si petites, rendant la saisie des SMS pénible… Côté communication, le SLVR L7 bénéficie d’une excellente sensibilité de réception (110,5 dBm) et d’une autonomie un peu au-dessus de la moyenne (7 h 42 min). Las, en termes de normes, il ne gère ni l’UMTS, ni l’Edge. Même déception côté photo : son capteur de très basse définition (0,3 mégapixel) le cantonne à un rôle accessoire (pour illustrer des blogs), d’autant qu’il faut patienter 7,4 s entre deux clichés. Autres griefs, il est livré sans carte mémoire et sans câble USB…
Points forts
Excellente qualité de réception Boîtier très fin
Points faibles
Très médiocre en photo et en vidéo Faible mémoire Petites touches Pas de câble USB
Prix
250 euros
3250 – Nokia : Bon pour la musique Le 3250 de Nokia se distingue avant tout par ses fonctions audio. D’abord, il sait lire un grand nombre de formats (MP3, AAC, AAC+, eAAC+, WMA et même Wave !). Ensuite, il intègre un tuner FM, bien pratique quand on a fait le tour des morceaux stockés (il est livré en standard avec une carte mémoire de 128 Mo, soit environ deux heures de musique). Enfin, c’est l’un des rares téléphones équipés d’une prise minijack standard permettant de brancher un casque classique (gare au niveau maximal de sortie, assez élevé…). Pour le reste, ce modèle est bien équipé avec notamment un écran de belles dimensions. Et il est agréable à utiliser, grâce à sa bonne ergonomie. Côté image, en revanche, le bilan est décevant : malgré son capteur de 2 mégapixels, il s’avère très moyen en photo et vraiment médiocre en vidéo.
Points forts
Grand écran Radio FM Prise casque standard Carte mémoire de 128 Mo Qualité de réception Compatibilité Edge
Points faibles
Qualité photo moyenne Mode vidéo médiocre
Prix
370 euros
Q-Fi EF51 – BenQ-Siemens : Trop de lacunes Ce modèle, qui figure parmi les moins chers de notre comparatif, possède trois atouts : un design original, une radio FM, et une bonne autonomie en communication (8 h 6 min). C’est tout… Pour le reste, c’est la soupe à la grimace. Malgré son capteur de 1,3 mégapixel, il se révèle mauvais en photo. Il est dépourvu de fonctions vidéo. Son clavier à petites touches très dures se révèle peu ergonomique. Son écran (2,8 x 2,8 cm) est le plus petit de notre sélection ! Et il ne sait pas synchroniser son carnet de contacts avec celui d’Outlook Express… Enfin, il ne brille pas vraiment en audio et ne reconnaît ni l’Edge, ni l’UMTS.
Points forts
Radio FM Bonne autonomie Design original
Points faibles
Ecran minuscule Très médiocre en photo Pas de mode vidéo Incompatible avec Outlook Express Clavier peu pratique
Prix
250 euros
my700X – Sagem : Très peu réactif Malgré son capteur de 2 mégapixels, ce modèle n’est pas bon en photo : les clichés qu’il produit sont peu respectueux des couleurs et ils manquent de précision ; il n’y a pas de flash ; et, surtout, il faut patienter 11 s entre deux prises de vue, un record de lenteur ! Sans parler de l’écran relativement petit (2,9 x 3,6 cm)… Les atouts du my700X ? Sa compatibilité avec le standard Edge, et son tuner FM, pour écouter la radio.
Points forts
Compatibilité Edge Radio FM
Points faibles
Petit écran Lenteur du mode photo Qualité d’image médiocre
Prix
260 euros
EL71 – BenQ-Siemens : Intérêt limité Vendu 20 euros de plus que le K610i de Sony-Ericsson, le EL71 de BenQ-Siemens est nettement moins bien équipé : compatible Edge et non UMTS comme son rival, capteur optique de 1,3 mégapixel seulement, mémoire de 17 Mo et pas de carte fournie, oreillettes et câble USB en option… Il est aussi moins performant, aussi bien en termes de qualité d’écoute que d’autonomie (4 h 47 min). Et si sa qualité photo est comparable, son mode vidéo est à oublier car vraiment trop médiocre. Seul atout, son écran de bonne taille.
Points forts
Grand écran Compatibilité Edge Pas d’oreillettes et de câble USB
Points faibles
Autonomie relativement faible Mode vidéo médiocre Incompatibilité avec Outlook Express
Prix
320 euros
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