Ricoh, marque peu connue (et reconnue) dans le monde de la photographie, mériterait un peu plus d’attention.Le dernier modèle présenté par la firme, le Caplio R5, ne paie pas de mine. Plutôt classique dans ses formes, le Caplio conserve une face avant métallique et un dos tout plastique plutôt agréable. L’interface reste simple et bien pensée. La touche ADJ permet d’ajuster rapidement les principaux paramètres de prise de vue (correction d’exposition, balance des blancs, sensibilité et qualité). Les réglages du flash et du mode Macro s’effectuent de façon traditionnelle à l’aide de la croix de sélection. Nous continuons à regretter l’absence d’histogramme d’exposition permanent (il n’est disponible qu’en mode ADJ) et nous déplorons la petite taille de la commande de zoom, vraiment peu pratique. Sous son aspect anodin, le Caplio R5 dispose de sérieux arguments photographiques et notamment un zoom optique 7x, un stabilisateur mécanique et un objectif 28 mm grand-angle. Des caractéristiques plutôt alléchantes qui rendent ce petit compact très polyvalent. Le temps de mise sous tension est le seul réel point noir et il vous faudra patienter un peu moins de quatre secondes avant de pouvoir déclencher ! Une fois en marche, l’appareil est plutôt réactif : déclenchement, mise au point… tout est fluide et sans accros. Les images présentent peu de défauts. La définition et le piqué sont de bon aloi et l’objectif se situe correctement avec des aberrations chromatiques bien contenues.Le vignettage et la distorsion, eux, sont quasi invisibles. En connaissant le ‘ passif ‘ de Ricoh sur la gestion du bruit numérique, les résultats obtenus avec le R5 tiennent pratiquement du miracle. Pratiquement absents à 100 ISO, les pixels colorés sont bien maîtrisés jusqu’à 400 ISO. Au-delà, la détérioration est plus visible.
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