Photographies de Olivier Föllmi, texte de Alassane Ndaw, éditions de La Martinère, 336 pages, 54 eurosIci, brûlé par la sécheresse, un arbre déploie ses branches calcinées comme pour implorer la clémence des cieux. Là, auréolé de grâce et de beauté, le visage d’une jeune fille de la tribu des Himbas. Plus loin, le délicat reflet d’une girafe s’abreuvant au crépuscule… Avec ses 200 photographies en couleurs, Olivier Föllmi, nous entraîne au c?”ur d’une Afrique plus belle que jamais. Outre les photographies (paysages grandioses, visages sublimés d’hommes, de femmes et d’enfants, scènes de la vie quotidienne, cérémonies, fêtes), des légendes et des textes nous permettent de mieux nous instruire sur ce continent noir. L’occasion d’apprendre par exemple qu’un projet de barrage, prévu par le gouvernement namibien, met en péril les chutes d’Epopa (situées à la frontière de l’Angola et de la Namibie), un paradis au sein duquel vit la tribu des Himbas. Sous la photographie de femmes maliennes revenant du puits, une légende nous informe pour sa part du parcours quotidien (de plusieurs kilomètres) qu’elles sont tenues d’effectuer pour trouver de l’eau. Des situations inacceptables que nous ne pouvons plus faire semblant dignorer.
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