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Hollywood se la joue chasse aux pirates

Un des maillons français du réseau d’échange BitTorrent, utilisé pour des téléchargements illicites, vient d’être fermé à la demande de l’industrie du cinéma.

Pas de trêve des confiseurs pour les réseaux d’échange peer to peer. Après l’industrie du disque, le cinéma est passé à l’attaque quelques jours avant Noël. Afin de ‘ ralentir le téléchargement illégal de films ‘, la MPAA (Motion Pictures Association of America) a coordonné une action de grande envergure simultanément aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Finlande, aux Pays-Bas et… en France ! Dans l’Hexagone, ‘ l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) a permis la fermeture du site
Torrent.youceff.com ‘, précise Frédéric Delacroix, délégué général de cette association. Le choix du réseau BitTorrent n’est probablement pas le fruit du hasard. Au moment de sa fermeture, le site Torrent.youceff.com ­ géré par un Hollandais mais hébergé par un prestataire en Ile-de-France ­ affichait 160 000 visiteurs au compteur. Et, selon une étude menée par le cabinet britannique Cache Logic, le réseau BitTorrent serait maintenant devenu le premier réseau d’échange de fichiers ­ légaux ou non ­ devant Kazaa.En frappant l’un des sites du réseau Bit-Torrent, l’Alpa entend adresser un message aux responsables de sites, davantage qu’aux internautes pirates… même si ces derniers s’en trouvent fort marris. La technologie utilisée par ce réseau n’a en effet pas son pareil pour permettre de télécharger rapidement de gros fichiers (albums, films, jeux vidéo, logiciels). Autre particularité : les ?”uvres à télécharger sont présentées sur différents sites, qui font office d’annuaires. Une fois que le pirate a trouvé le lien qui l’intéresse, il peut télécharger le fichier via le logiciel BitTorrent. Simple, mais illégal.L’administrateur du site Torrent.youceff.com encourt la peine maximum de trois ans de prison et 300 000 euros d’amende

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Valérie Quélier