Cure de jouvence pour Les Sims. Cette seconde version améliore, par petites touches, le concept original. Dans ce jeu de simulation de vie quotidienne, il s’agit toujours ‘ d’élever ‘ au sens parental du terme des personnages virtuels, en veillant à leur éducation et à leur épanouissement.Au départ, il s’agit de créer un personnage (un Sim) à partir d’un modèle en 3D, en déterminant son sexe et ses caractéristiques physiques (corpulence, cheveux, yeux…). Mais surtout, il faut définir sa personnalité à partir de différents critères (sociabilité, propreté, aptitude au travail…). Un aspect fondamental, puisqu’il détermine les aspirations du personnage durant toute sa vie : quand un Sim cherchera à fonder une famille, l’autre souhaitera se lancer dans la politique… Grande nouveauté : on peut constituer d’emblée une famille complète, avec le père, la mère, les enfants et les grands-parents.Le jeu peut alors débuter. La famille dispose d’un pécule avec lequel elle doit, tout d’abord, acheter une maison et la meubler. Le choix du mobilier n’a d’ailleurs rien d’anodin, de nombreux objets contribuant à accroître le bien-être des personnages. Ainsi, un Sim qui dort dans un lit à 3 000 simflouzes (la monnaie locale) se reposera mieux que dans un modèle à 150 simflouzes, ce qui lui permettra d’être en forme dans la journée et de faire davantage de choses. Comme dans la réalité, des problèmes d’argent se posent rapidement. Pour gagner leur vie, les Sims adultes doivent trouver un emploi adapté à leur personnalité. Comme dans la première version, on ne peut toujours pas diriger un personnage pendant ses heures de travail (l’action se déroulant uniquement à domicile, dans la maison et ses alentours), mais on peut l’aider à développer ses diverses aptitudes durant son temps libre, pour le faire progresser. On peut ainsi améliorer sa logique en le faisant jouer aux échecs, le muscler avec des haltères, lui faire apprendre la mécanique, la cuisine, la musique, et mesurer ses progrès à l’aide de jauges. Les Sims étant désormais capables de subvenir seuls à leurs besoins élémentaires (manger, dormir, se laver), on a plus de temps pour les ‘ élever ‘.Ces manipulations s’effectuent très simplement. On clique sur le réfrigérateur, et dans le menu contextuel qui s’affiche, on choisit ‘ préparer le dîner ‘, puis ‘ cuisiner spaghetti à la bolognaise ‘. Le Sim se rend alors dans la cuisine et sort les ingrédients pour le repas. Contrairement au premier volet, dans lequel on ne savait pas toujours quoi faire de ses Sims, les personnages ont quatre ‘ aspirations ‘ à court terme (préparer une côte de porc, acheter une chaîne stéréo) qu’il faut satisfaire. Aussitôt qu’une aspiration est comblée, elle est remplacée par une autre, et la jauge de satisfaction augmente, signe de l’épanouissement du personnage.L’aspect sentimental et social des Sims a été amélioré : grâce aux nombreuses ‘ options relationnelles ‘, il y a davantage de manières de communiquer avec les autres personnages, et même cinq façons d’embrasser ! On profite alors pleinement du nouveau moteur 3D, qui améliore sensiblement les graphismes en rendant les personnages à la fois plus réalistes et plus expressifs.Autre grande nouveauté, les Sims vieillissent et finissent même par mourir ! Si l’on a fondé une famille, le jeu continuera avec les descendants, pour peu que la maison ait été agrandie. Le grand cycle de la vie pourra ainsi se perpétuer indéfiniment.
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