L’entrée de gamme de HP se veut simple et efficace. Pari à moitié réussi. On reconnaît sur le M407 le joli dessin galbé de la série R, aujourd’hui déclinée sur ce boîtier bon marché. Mais on constate rapidement que la finition est à la hauteur de son prix. Trappe unique pour les piles et la carte, cache de connexions qui pendouille, moteur de zoom criard… Certes la prise en main est agréable, malgré un relatif encombrement. Mais la visée laisse à désirer et il faudra choisir entre un viseur ‘ trou de serrure ‘ et un écran large mais à l’affichage très aléatoire (fluidité de l’image incertaine, anticipation de l’exposition improbable, sensibilité de la surface à la pression). Face à cet inconfort, la facilité d’emploi demeure bien réelle.Rien d’étonnant à cela puisque les fonctions du M407 se comptent sur les doigts de la main : compensation d’exposition, qualité d’image, sensibilité, balance des blancs. Saluons tout de même les rubriques d’aide embarquées, très utiles pour les débutants. On se montrera plus réservé sur la conception du système de mise au point : un autofocus très capricieux et non débrayable en manuel, venant ralentir un appareil déjà peu nerveux. Avec un temps de mise au point moyen de 1,8 s, cumulé à un temps de mise en route de plus de 5 s, il faudra être patient. Idem pour l’écriture des images avant réaffichage, frôlant les 10 s ! Le mode rafale sauve modérément la mise car il est limité à 3 images et nécessite 10 s d’attente pour la quatrième et… 30 pour la cinquième. Un temps de traitement sans doute allongé par les nombreuses améliorations apportées aux images, qui expliquent sûrement leur bonne tenue : exposition correcte, bruit modéré, balance des blancs assez fiable, absence de vignettage, piqué satisfaisant en plan rapproché. Mais les nombreuses aberrations chromatiques et le manque de netteté en plans larges viennent nous rappeler que l’on n’a pas vraiment affaire à une optique de précision…
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.