Est-il possible d’en finir avec les messages non sollicités qui polluent nos boîtes aux lettres ? Peut-être pas. Mais de limiter le problème, sûrement !
La prochaine fois que vous relèverez votre courrier électronique, combien de temps allez-vous passer à faire le tri entre les messages personnels et les publicités non sollicitées ?Trop longtemps sans doute. Qu’on le désigne par ‘ courrier indésirable ‘ ou par ‘ pourriel ‘, le spam est devenu le fléau des boîtes aux lettres électroniques. Selon les estimations des éditeurs de logiciels, il représenterait de 58 à 61 % du trafic du courrier électronique. Soit plus d’un message sur deux destiné à la corbeille.Malheureusement, une fois qu’une adresse commence à être la cible de courriers indésirables, le phénomène s’amplifie, les spammeurs se repassant les adresses qu’ils ont récupérées et identifiées comme valides. La solution serait de changer régulièrement d’adresse électronique. Mais c’est inconcevable dès lors que l’on désire garder le lien avec ses contacts. Imaginez si vous deviez changer de numéro de téléphone tous les deux mois !
Filtrer les messages
Il faut donc lutter contre le spam. Mais comment ? De nombreuses solutions existent, mettant en ?”uvre des méthodes variées (lire ci-contre). Leur but n’est pas d’exterminer le spam, mais de filtrer les messages. Certains le font lors de la réception dans votre logiciel de messagerie, d’autres en faisant transiter les messages sur leurs propres serveurs. Ils ajoutent en général la mention ‘ SPAM ‘ dans l’objet du message reconnu comme tel, et le placent éventuellement dans un dossier autre que la boîte de réception.Néanmoins, et c’est tout le problème, le système n’est pas toujours fiable. D’abord, tous les spams ne sont pas identifiés, et il arrive qu’un courrier personnel soit interprété par erreur comme un spam, ce qui est souvent le cas des newsletters auxquelles vous vous êtes abonné. C’est pourquoi les logiciels antispam disposent de fonctions d’apprentissage. Elles peuvent être automatiques et/ou manuelles, et prennent la forme d’une barre d’outils qui s’affiche dans le logiciel de messagerie. Deux boutons, l’un pour le courrier à bloquer, l’autre pour le courrier à autoriser, permettent à l’utilisateur de signaler les erreurs de jugement. Cette étape est indispensable si vous voulez améliorer les performances du tri. Nos tests le prouvent : au bout d’une semaine, les résultats obtenus avec certains antispams sont très satisfaisants. Reste cependant deux problèmes concomitants au spam : les virus et le phishing. Dans le premier cas, les logiciels permettent au moins d’interdire les pièces jointes avec une extension dangereuse. Dans le deuxième cas, les messages de phishing sont tout simplement traités comme des spams
