Ah ça, c’est certain, on portait beau en ce temps la ! De noir vêtus, les cheveux coiffés en pétard, chaussures anglaises de rigueur, et pour certains, maquillage au crayon khôl et rouge à lèvres piqués à maman… Les échos
du no future punk résonnaient encore entre les murs gris de la ville, et l’on s’inventait une existence romantique, à mi-chemin des Souffrances du jeune Werther et du Portrait de Dorian
Gray. C’était Paris, 1980…On allait, de concerts en concerts, assister dans des entrepôts, aux ‘ performances ‘ de punks berlinois échappés de leur squat du Kreuzberg, qui faisaient de la musique en découpant des
blocs de béton à la scie circulaire, ou écouter de la pop électronique anglaise aux mélodies sucrées et creuses comme des meringues, parfois même, disons-le, vraiment guimauves.Meringues, guimauves… Mon fournisseur de madeleines c’est Philippe Carly, photographe professionel qui propose sur son site des milliers de photos de groupes new wave, de Blondie à Cure, en passant par des groupes plus
confidentiels tels SPK ou Einsturzen de Neubauten. Le site est régulièrement mis à jour et c’est avec un plaisir teinté de nostalgie que jaime à retrouver les images scéniques des auteurs de la bandeson de mon adolescencewww.newwavephotos.com
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