Capacités gigantesques, débits élevés et prix en baisse continuelle : les disques durs internes à la norme Sata II ont tout pour plaire. Aucune raison de se priver !
En attendant que les dispositifs à mémoire flash viennent un jour les remplacer, les disques durs voient leurs caractéristiques progresser continuellement. Ainsi, alors que la capacité des modèles installés en standard dans les PC grand public vendus en grandes surfaces est passée de quelque 20 Go à plus de 200 Go, tous les grands constructeurs proposent désormais des disques de 500 Go ou plus (Hitachi et Seagate viennent même de présenter leurs premiers modèles de 1 To). Cette surenchère de gigaoctets n’est pas sans fondement : entre les programmes (de nombreux logiciels occupent 100 ou 200 Mo sur le disque dur tandis que certains jeux réclament 1 ou 2 Go pour s’installer…), les musiques et les photos qui s’entassent par centaines (voire par milliers !) et, surtout, les vidéos (un DivX ‘ pèse ‘ au minimum 700 Mo et une copie de DVD-vidéo entre 4 et 8 Go), sans parler de Windows et de ses innombrables fichiers système, la taille des données stockées ne cesse d’augmenter et la place vient toujours à manquer ?” notamment pour les ‘ collectionneurs ‘ qui engrangent les fichiers depuis Internet…Mais la capacité n’est pas le seul atout des disques ‘ modernes ‘ ; ils ont également gagné en rapidité, grâce à diverses améliorations techniques (augmentation de la mémoire cache embarquée, optimisation des contrôleurs électroniques, des micrologiciels internes, des protocoles d’échanges et des jeux de commandes, etc. ). Et beaucoup profitent de l’interface Sata (Serial-ATA) qui a progressivement remplacé l’antique standard Pata (Parallel-ATA, souvent appelée IDE). Cette norme se caractérise par des branchements plus simples (les nappes de connexion à la carte mère sont beaucoup plus fines et il n’y a ni maître, ni esclave puisque chaque disque dispose de son propre câble), une moindre sollicitation du processeur de l’ordinateur et, bien sûr, des débits plus élevés (jusqu’à 300 Mo/s en théorie en Sata II, la déclinaison la plus récente de la norme). Même si, en pratique, aucun disque n’atteint ce maximum, les quatre modèles haute capacité que nous avons sélectionnés pour ce comparatif se montrent tous plus performants que les disques de génération précédente, avec des vitesses de lecture et d’écriture dépassant très souvent les 50 Mo/s, ce qui est vraiment remarquable.La dernière bonne nouvelle, c’est que le prix de ces gigantesques entrepôts n’a rien de prohibitif, au contraire : on trouve même des disques durs de 500 Go à partir de 150 euros environ, sur Internet et dans les boutiques spécialisées…
