‘ Mes courriels arrivent avec une semaine de retard ‘, ‘ depuis quinze jours, je ne peux plus envoyer de messages vers AOL ‘, ‘ ma boîte aux lettres est envahie de publicités ‘
…Depuis quelques semaines, le service messagerie de Noos met les nerfs de ses abonnés à rude épreuve. Le câblo-opérateur explique que ses serveurs ont été doublement infectés fin septembre. Ils ont tout d’abord été victimes du virus Swen (voir Micro Hebdo n?’ 285). A la même période, certains utilisateurs de Noos ont récupéré, sans le savoir, le cheval de Troie ‘ Auto Proxy ‘ dissimulé dans certaines pages Web.Celui-ci permet à son créateur de prendre à distance le contrôle du PC sur lequel il est installé. En l’occurrence, ce créateur s’en sert pour faire envoyer par les internautes infectés, à leur insu, de nombreux spams à destination notamment des abonnés AOL. Pour l’instant, Noos n’a toujours pas trouvé de parade efficace : il se contente de bloquer tous les messages à destination d’AOL. L’opérateur espère toutefois avoir éradiqué ce virus avant le 15 novembre.Plus que les désagréments subis, c’est surtout la mauvaise communication de l’entreprise sur ces incidents qui exaspère les clients. Aucun courrier, ni électronique ni postal, n’a été envoyé aux abonnés pour les prévenir de cette interruption de service. Un mois après le début de ces incidents, l’opérateur tente de se rattraper, en promettant d’adresser un courrier d’excuse à l’ensemble de ses abonnés.Depuis le 24 octobre, il encourage aussi ses clients à télécharger gratuitement, à partir de son portail, un antivirus et un pare-feu. Toutefois, passé les six premiers mois, labonnement aux mises à jour ne sera pas offert. Les abonnés à Noos devront payer de leurs deniers leur sécurité
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