Fini les gribouillis au marqueur et les étiquettes mal collées : avec LightScribe, c’est le graveur qui s’en charge !
Marquages à l’encre baveux ou étiquettes mal rédigées qui se décollent… on n’a jamais trouvé de solution vraiment satisfaisante pour étiqueter les CD et les DVD que l’on grave soi-même. La technologie LightScribe s’attache à combler ce vide. Le principe est simple. Puisqu’il y a un laser dans le graveur, pourquoi ne pas l’utiliser pour marquer en clair sur le disque ce qu’il contient ? Certes, l’idée de marquer ses disques comme un cheval au fer rouge n’est pas nouvelle. Yamaha l’avait déjà testée en 2002 avec le graveur CDRW-F1. Mais cette invention était alors handicapée par le fait que le marquage s’effectuait sur la face du disque où sont gravées les données, ce qui en limitait la quantité et la fiabilité. Avec LightScribe, ces défauts disparaissent : le marquage s’effectue sur l’autre face du disque, celle qui ne contient pas de données. L’inconvénient de LightScribe est qu’il faut renouveler son équipement : graveur, disques vierges et logiciel spécifiques sont nécessaires. Mais HP, propriétaire de la technologie, a mis tout son poids dans la balance pour l’imposer.
Une technologie qui a convaincu
Depuis janvier dernier, presque tous ses PC Pavilion sont livrés avec des graveurs LightScribe. D’autres marques, comme Hitachi, Philips, Benq, LG, Toshiba, LaCie, Verbatim, Imation, etc. ont également adopté cette technologie. Quant aux logiciels de gravure, tous les éditeurs proposent d’ores et déjà des mises à jour sur leur site Internet.Reste le problème des médias vierges adaptés. Tous les fabricants en proposent, mais les quantités sont limitées. Et les prix sont élevés : de 1,5 à 2 euros le CD-R 52X. Pourtant, selon HP, le surcoût d’un disque compatible LightScribe devrait être au plus d’une dizaine de centimes. On peut donc espérer que les prix baissent… On peut aussi s’interroger sur l’évolution de la technologie. HP annonce déjà que les disques compatibles devraient bientôt bénéficier d’une nouvelle composition, qui accélérerait la vitesse d’impression de 50 %. Une version couleur est même annoncée. Verra-t-on alors émerger un LightScribe 2, un LightScribe 3 ?Ces incertitudes en inciteront certainement beaucoup à attendre avant de s’équiper…