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Ghost Recon Advanced Warfighter 2

Opération fantômes

Sortis tout droit de l’imagination fertile de l’écrivain à succès Tom Clancy, les ghosts offrent une vision des soldats d’élite de demain. Une part essentielle de leur efficacité repose sur l’utilisation du Cross Com 2, un casque
high-tech doté d’une caméra, d’un écran de contrôle et d’un système de reconnaissance des protagonistes. Grâce à cela, lorsqu’un soldat détecte un ennemi, un losange rouge indique sa position en transparence sur la visière du casque de chacun de ses
camarades. De même, le Cross Com 2 permet d’afficher une carte en 3D remise à jour en temps réel et indiquant toutes les menaces détectées. Tous ces gadgets ne sont pas superflus pour permettre aux combattants de remplir la nouvelle mission qui leur
est confiée.En 2014, des rebelles mexicains sont parvenus à dérober une arme nucléaire qu’ils comptent faire exploser sur le sol américain. Au cours de chacune des missions, on dirige à la première personne le chef d’escouade en vue. Les autres
ghosts sont alors gérés par l’ordinateur, mais on peut leur donner des ordres précis (avancer, soutenir, couvrir, attaquer…) directement dans la vue en 3D en temps réel, ou, pour plus de précision, par le biais de la carte 3D.

Incertitude stressante

Ici, il est possible d’assigner des points de passage et des actions pour chacun des membres du commando, puis de lancer simultanément leur réalisation. Cette méthode se révèle la plus efficace. En effet, même si nos coéquipiers sont
moins crétins que dans le premier opus, ils commettent encore des erreurs, lorsqu’on leur demande simplement d’avancer en terrain inconnu. Ils s’exposent parfois bêtement aux tirs ennemis, se contentant de lancer un pathétique
‘ On me tire dessus ! ‘ Néanmoins, ces petits défauts s’effacent devant la qualité générale de la réalisation. Le jeu distille une ambiance pesante, voire oppressante.Les missions se déroulent dans des environnements très variés (barrage, hacienda, faubourg…), et certaines se déroulent de nuit ou au crépuscule. Dans le but d’accroître encore cette tension, les développeurs ont aussi espacé
volontairement les points de sauvegarde automatique. Du coup, on ne se sent jamais à l’abri, chaque immeuble en ruine, chaque coin sombre pouvant dissimuler un sniper prêt à faire un carton sur vous, réduisant ainsi à néant vingt minutes de
progression. Stressant, mais bougrement efficace.

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Philippe Fontaine