L’action de Ankh se déroule dans l’Egypte ancienne. On y incarne un jeune homme qui, après avoir troublé le sommeil d’une momie, se voit affligé d’une malédiction mortelle. Seul Pharaon a le pouvoir de le
guérir… mais encore faut-il qu’il réussisse à l’approcher. Ce jeu d’aventure passionnant fonctionne selon le très classique système du ‘ pointer et cliquer ‘. Il s’agit de récupérer des objets
disséminés dans le décor afin de les combiner pour les utiliser avec d’autres éléments, et résoudre une énigme. Durant l’aventure, on est amené à diriger Assil le héros, mais aussi sa jolie et jeune amie, Thara, au caractère bien trempé et aux
répliques cinglantes à souhait. Si les énigmes s’avèrent parfois un peu délicates, elles ne sont jamais insurmontables. Ankh : une aventure égyptienne est un vibrant hommage aux productions LucasArts (comme la série des
Monkey Island, Indiana Jones…). D’ailleurs les références y sont fort nombreuses. Enfin, ce jeu d’aventure burlesque mêle de façon extrêmement habile les bons mots, les anachronismes (Moïse est par exemple le champion de
football local tandis que le marchand du Sphinx vend des lampes à huile d’une puissance de 40 watts !) ainsi que les gags visuels. Témoin, ce panneau de promoteur vantant la douceur de vivre des futurs grands ensembles du plateau de
Gizeh…
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