01 – Premier contact
Après sa sortie du carton, reliez votre Mac au secteur et branchez les périphériques fournis (dans le cas d’un iMac). Raccordez-le aussi sur votre box ou votre modem ADSL si vous ne disposez pas de réseau sans fil Wi-Fi. Ensuite, allumez-le : au premier démarrage, le système d’exploitation Mac OS X va vous poser une série de questions très simples pour terminer sa configuration. Soignez l’étape de création de votre compte d’utilisateur à l’aide d’un mot de passe : ce dernier vous sera par la suite régulièrement demandé. Lorsque vous avez répondu à toutes les questions, cliquez sur Terminé : le Bureau de Mac OS X s’affiche alors.
02 – Apprivoisez le vocabulaire du Mac…
Fini le Menu Démarrer, la Barre des tâches et l’Explorateur ! Le Mac a sa propre terminologie. Un clic sur la pomme, dans le coin supérieur gauche de l’écran, ouvre le Menu Pomme : il donne accès, entre autres, à des informations sur le système, aux logiciels et documents récemment ouverts, et permet de mettre le Mac en veille ou de l’éteindre. En bas de l’écran, le Dock
(ci-dessous) se compose de raccourcis pour lancer les logiciels installés et certaines fonctions du système, en particulier le Finder, la première icône à gauche, équivalent de l’Explorateur de fichiers de Windows, le Dashboard
(ci-contre) pour afficher en surimpression des ‘ widgets ‘ : météo, calculette, calendrier… et, tout à droite, la Corbeille.
03 – …Ainsi que le clavier et la souris
Les périphériques de saisie ne sont pas identiques pour Mac et pour PC. Sur le clavier, certains caractères ne sont pas disposés de la même manière (c’est le cas de l’arobase, qui a sa propre touche, du point d’exclamation, du symbole euro, du tiret, etc. ). Surtout, la touche Windows, qui n’a pas lieu d’être ici, est remplacée par la touche cmd (prononcez Commande, touche auparavant ornée d’une pomme) et qui sert dans la majorité des raccourcis clavier. La touche Ctrl reste peu sollicitée : elle sert surtout à afficher des menus contextuels lorsqu’elle est couplée au clic de la souris. En effet, vous l’aurez rapidement constaté, il n’y a pas de bouton droit sur les souris Apple !
04 – Maîtrisez le comportement des fenêtres
Chaque fenêtre comporte une série de pastilles de couleur en haut à gauche. La pastille rouge ferme la fenêtre, la pastille verte modifie sa taille et la pastille orange la réduit à une icône qui va se placer dans le Dock. Certaines fenêtres comportent aussi un rectangle gris à droite : il affiche ou cache certaines barres d’outils, notamment l’arborescence des dossiers dans le Finder.
05 – Installez des logiciels
La procédure d’installation de programmes fournis sur CD ou sur DVD diffère peu de celle sous Windows. En revanche, avec les nombreux logiciels gratuits ou en version d’essai disponibles sur le Web, il y a quelques astuces à connaître. Souvent, le fichier téléchargé porte l’extension DMG : il s’agit en fait d’une ‘ image disque ‘, que Mac OS X affiche sur le bureau comme s’il s’agissait d’une unité de stockage amovible. Dans la fenêtre qui s’ouvre, faites glisser l’icône du programme dans le dossier Applications (si cela ne fonctionne pas, passez par le Finder). Autre cas de figure, les logiciels téléchargés sont fournis sous forme d’archives (ZIP, SIT, SITX, HQX…) : il faut alors les décompresser, par exemple avec Stuffit Expander, à télécharger depuis www.stuffit.com/mac. Suivez les instructions : souvent, le contenu de l’archive doit être simplement glissé dans le dossier Applications. Et pour désinstaller un logiciel ? Faites glisser son icône du dossier Applications vers la Corbeille et videz-la. Efficace, mais traumatisant pour un habitué de Windows ! Dernier détail : pour fermer un programme utilisé, ne vous contentez pas de cliquer sur la pastille rouge : il resterait en mémoire ! Pour quitter, mieux vaut utiliser le raccourci Pomme + Q.
06 – Utilisez un disque dur externe
Mac OS X reconnaît les disques durs formatés sur un PC en Fat32 ou en NTFS : il les affiche sur le Bureau ou dans le Finder (on dit qu’il les ‘ monte ‘). Mais s’il sait lire et écrire les volumes en Fat32, il ne peut que lire ceux en NTFS. Pour connaître le système de fichiers de votre disque, sélectionnez son icône sur le Bureau par un clic et affichez ses informations par Pomme + I. Si vous comptez faire des allées et venues entre un PC et un Mac, reformatez votre disque en Fat32 à l’aide de l’Utilitaire de disque dans le dossier Applications/Utilitaires. Transférez d’abord vos données sur le disque de votre Mac puis, dans l’utilitaire, sélectionnez le disque externe. Cliquez sur l’onglet Effacer ; dans le menu Format du volume, sélectionnez MS-DOS (FAT) et cliquez sur le bouton Effacer. Autre possibilité pour les plus hardis : installez les programmes MacFuse (code.google.com/p/macfuse) et NTFS-3G (www.ntfs-3g.org) : vous pourrez alors écrire sur les disques NTFS. Pour retirer un disque dur en toute sécurité, placez son icône dans la Corbeille ou, dans le Finder, cliquez sur la flèche d’éjection située à côté de son nom.
07 – Réutilisez les données créées sous Windows
Après plusieurs années passées sur PC, vous avez certainement amassé des quantités importantes de données personnelles. Les réutiliser sous Mac OS est facile, les logiciels ne manquent pas. Saviez-vous par exemple que Microsoft Office a d’abord été conçu pour le Mac, tout comme Photoshop ? Si vous utilisez Outlook sur Windows, vous passerez naturellement à Entourage, son équivalent sur Mac (toutefois dépourvu de certaines fonctions de synchronisation). Les passerelles entre Mac et PC sont variées grâce aux nombreux logiciels gratuits disponibles : Firefox, Thunderbird, OpenOffice, VLC Media Player, Messenger for Mac, Adium, Filezilla… Et prenez aussi le temps de découvrir les nombreuses possibilités des programmes installés sur chaque Mac neuf, en particulier iTunes et les outils de la suite iLife (iPhoto, iDVD, GarageBand, etc. ).
08 – Faites cohabiter Windows et Mac OS
Malgré les nombreux logiciels disponibles pour Mac OS X, il se peut qu’il n’existe pas d’équivalent à certains de vos programmes pour PC ou de version Mac de vos jeux préférés. Pas de problème ! Depuis que les Mac sont équipés d’un processeur Intel, vous pouvez facilement y installer Windows XP ou Vista. Soit à l’aide d’un logiciel de virtualisation comme Parallels Desktop (80 euros environ) qui permet de faire fonctionner Windows dans Mac OS, soit avec l’utilitaire Boot Camp intégré à Leopard (voir notre Mode d’emploi en page 132).