En devenant, il y a un an, la première commune française à disposer d’un abonnement commercial à l’Internet haut débit via le CPL (courant porteur en ligne), La Haye-du-Puits faisait sensation. Alors que l’anniversaire de cet
événement approche, force est de constater que les espoirs fondés sur le CPL ne se sont pas réalisés, et ce, pour deux raisons principales.Entre le démarrage de l’expérience par le conseil général en 2002 et le lancement de l’offre commerciale, France Télécom a trouvé le moyen de desservir la commune en ADSL, rendant le CPL moins attractif. Par ailleurs, le conseil
général a changé de stratégie et a choisi la fibre optique pour couvrir la quasi-totalité de la Manche. ‘ Le département a installé 750 km de fibre optique et a choisi un partenaire pour finir d’installer le réseau et
pour le maintenir sous forme de délégation de service public ‘, explique-t-on au syndicat mixte Manche numérique.L’organisme affirme que le CPL était un test et se dit convaincu que cette technologie décollera en France… même si la Manche jette l’éponge. Le CPL ne serait pas très adapté aux zones peu peuplées et les équipements
seraient trop chers pour l’internaute. A La Haye-du-Puits, on recense trois transformateurs équipés et une poignée d’abonnés dont quelques entreprises, la paroisse et la communauté de communes.Fabrice Mignon travaille pour cette collectivité locale et surfe sur le réseau électrique. ‘ Je suis satisfait, car nous n’avons pas besoin de télécharger de volumineux fichiers. La vitesse est suffisante
pour nos besoins et c’est très agréable de pouvoir se connecter sur n’importe quelle prise électrique quand on déplace un ordinateur ‘, constate-t-il.Mais à la maison, il ne troquerait pas son abonnement ADSL à 8 Mbit/s pour le CPL… Il est convaincu que la connexion est lente parce que le fournisseur n’a pas mis de gros moyens étant donné le petit nombre d’abonnés
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