- Profitez à fond de vos photos
- Affichez vos images sur grand écran
- Imprimez vos clichés
- Exposez vos images sur Internet
- Organisez et sauvegardez votre photothèque
Les albums en ligne : c’est rapide, facile et gratuit
De très nombreux sites se proposent d’héberger vos images. L’un des premiers et des plus connus est Flickr, mais il en existe beaucoup d’autres : MonAlbum, Pikeo, Kizoa, Joomeo, Hiboox, FotosCity, etc.
A cette liste non exhaustive s’ajoutent les sites des laboratoires de photos qui offrent généralement un espace de stockage et de partage. Sans oublier Picasa Web, l’espace réservé aux photos de Google, Facebook, Windows Live… Tous ont un point commun : ils accueillent vos images gratuitement en vous offrant une multitude de façons de les partager publiquement ou dans un cadre privé.
Néanmoins, sur la plupart d’entre eux, la gratuité n’est pas totale, elle a au moins une limite. Cela pourra concerner l’espace alloué, le volume de photos que vous pourrez charger chaque mois, ou encore un bridage de certaines fonctions. Le but étant, bien entendu, de vous faire craquer pour choisir la version payante. Le principal avantage de ces solutions, outre leur gratuité relative, c’est la simplicité dans la mise en œuvre. Pas besoin de s’y connaître en programmation Web, tout est déjà prêt pour accueillir vos images et vous pouvez personnaliser la présentation de vos albums.
Les blogs photo et les galeries personnelles
Les sites communautaires, les albums en ligne, c’est bien, mais on peut avoir envie d’un espace plus personnel et vraiment sur mesure.
Le blog, qu’on appelle dans ce cas photoblog ou blog photo, est un autre moyen de partager ses images. Le format quotidien est idéal pour le carnet de voyage, par exemple. Un photoblog, c’est simplement un blog dans lequel prédomine l’image. On le réalise avec n’importe quel moteur de blog classique : Blogger, Overblog, Windows Live Spaces pour ne citer que les plus connus. Certains hébergeurs de blogs sont plus orientés dans la photo comme Photoblog ou Tumblr. Autre option, créer de toutes pièces sa galerie photo. Il suffit d’avoir un espace Internet, celui offert par votre fournisseur d’accès (FAI) fera l’affaire.
Ensuite, avec Jalbum ou un programme équivalent, vous générez un site complet avec vos images, en utilisant l’un des styles prédéfinis et en le personnalisant si vous êtes courageux et créatif. Il vous restera ensuite à récupérer les coordonnées de votre espace Web (coordonnées FTP) auprès de votre FAI, à les entrer dans un logiciel de transfert FTP, par exemple FileZilla Filezilla, et à déposer le dossier généré par Jalbum sur votre espace.
Le partage en ligne : attention à vos originaux !
Lorsque vous partagez des clichés sur des sites publics, ne publiez jamais vos originaux, sous peine de vous les faire piller. Contentez-vous de présenter des versions redimensionnées pour le Web. 800 ou 1 024 pixels pour la taille du plus grand côté, c’est largement suffisant pour apprécier une photo. Et c’est plus adapté à la résolution moyenne des écrans des visiteurs. Certains sites comme Flickr se chargent de réduire automatiquement vos images, mais c’est à vous de définir si vous souhaitez ne partager que les versions réduites ou les originaux.
Avant de les envoyer sur le site, vous pouvez réduire vos images avec l’utilitaire VSO Image Resizer, de VSO Software. Le téléchargement devient ainsi plus rapide. Evidemment, il n’est pas utile de réduire vos images si vous comptez les faire imprimer, votre labo en ligne a besoin des originaux !
Enfin, vous pouvez leur ajouter une signature pour les protéger, avec des logiciels comme Watermark V2, mais restez discret, évitez l’énorme logo en plein centre qui gâche toute l’image.
Vendre ses meilleurs clichés
Sachez que vous pouvez vendre vos photos sur ce que l’on appelle des « microstocks ». Ce sont des banques d’images libres de droit, à l’instar d’iStockphoto, de Fotolia, de ShutterStock et bien d’autres. Les clichés qu’on y trouve sont destinés à illustrer des publicités, des sites Web ou des journaux.
Attention, vous ne pouvez pas vendre n’importe quoi, vos images seront validées par le site et vous devez vous assurer qu’elles respectent le droit, notamment si des personnages ou des bâtiments y figurent. A vous de fournir les autorisations nécessaires, s’il y a lieu (des formulaires sont disponibles en ligne). Sur ces banques d’images, les photos sont vendues à bas prix.
Pour que cela soit lucratif, il faut jouer sur la quantité (en plus de la qualité). Notez enfin que les sommes que vous tirerez de ces ventes devront être déclarées au fisc et seront soumises à l’impôt sur le revenu.
Les communautés photo : pour exposer et progresser
De nombreux sites d’hébergement de photos ont une orientation communautaire et s’adressent à des passionnés. Vous y exposez vos clichés, les soumettez aux regards des internautes qui vous donnent une note, un avis ou des conseils.
Cet œil extérieur est important pour progresser. Mais pour obtenir des critiques, il faut jouer le jeu et participer à la communauté en respectant ses règles et critiquer les photos des autres participants. Même si vous êtes débutant, n’hésitez pas, et sans entrer dans des considérations techniques, parlez simplement de votre ressenti devant une image.
Les sites de photos communautaires sont organisés selon des thèmes, par styles ou types de sujets (noir et blanc, couleur, portrait, marines…), veuillez à classer vos œuvres dans les bonnes catégories. Dans le cas des groupes, sur Flickr, lisez l’intitulé et les conditions de publication et respectez ces indications. Certains sites ont des fonctions originales : Flickr et Picasa Web permettent de géolocaliser vos images en les déposant sur une carte. Sur Darqroom, on peut générer des portfolios très professionnels, avec diaporama et illustration sonore. Sur Mynclub, on participe à des challenges photo avec des lots à la clé.
Vie privée, vie publique : respecter les règles
Si vous partagez vos images sur des espaces publics ou via des réseaux sociaux, restez prudent. Gardez à l’esprit que sur Internet, tout va très vite et ne diffusez pas des clichés trop personnels à un public d’inconnus. Une image exposée peut rapidement être dupliquée et diffusée. Et dans ce cas, vous n’aurez plus aucun contrôle dessus. Avant de publier une photo, demandez-vous qui peut la voir et songez aux risques, si des proches, des clients ou des collègues tombaient dessus. Il existe toujours des options permettant de régler le niveau de confidentialité et de définir ce qui doit être vu et ce qui ne doit pas être divulgué, utilisez-les !
Enfin, même si vous estimez que l’image est belle, ne publiez pas de photos de vos amis ou de vos proches sans avoir au préalable obtenu leur accord. C’est une question de politesse, mais aussi de droit, le respect de la vie privée est dans la loi.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.