Etape 1 – Etablissez la différence entre le temps facturé et la durée réelle cumulée
Le temps facturé chaque mois par votre opérateur est généralement indiqué en première page de votre facture, à la ligne Consommation sur la période.
La durée réelle cumulée des appels s’obtient en additionnant les temps indiqués dans le détail de votre facture. C’est un exercice fastidieux, mais qui se révèle très enrichissant.Si vous obtenez un écart supérieur à 10 % entre ces deux chiffres, vous avez déjà intérêt à passer à la facturation à la seconde.Si vous ne pouvez pas calculer ce chiffre (certaines factures, de Bouygues Télécom notamment, n’indiquent que les paliers), ce n’est pas très grave : passez directement à l’étape suivante.
Etape 2 – Calculez la répartition de vos appels selon leur durée.
A partir de vos quatre ou cinq dernières factures, établissez le pourcentage d’appels inférieurs à 30 s, compris entre 30 s et 1 min, entre 1 min et 3 min, entre 3 min et 5 min et supérieurs à 5 min. Si plus de la moitié de votre
consommation est inférieure à la minute et si, surtout, le plus gros pourcentage correspond à la tranche inférieure à 30s, vous êtes à coup sûr bon pour la facturation à la seconde.Mais dans le cas contraire, cela ne signifie pas que vous n’avez pas intérêt à y passer. Si vous avez obtenu près de 20 % d’écart lors du calcul de la différence entre temps facturé et temps réel, cela devrait suffire à vous faire
passer à la seconde.
Etape 3 – Vérifiez ce que vous payez chaque mois
Au prix indiqué en bas de votre facture, retranchez le coût éventuel des appels surtaxés ou vers l’étranger que vous avez passés, ainsi que celui des SMS hors forfait que vous avez pu envoyer.Vous obtenez le prix que vous payez réellement pour votre forfait, en tenant compte des éventuels dépassements. Si celui-ci est supérieur au prix de base de votre abonnement, vous avez sans doute tout à gagner en passant à la
facturation à la seconde
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