C’est pour gagner en précision que les ingénieurs de Logitech et d’Agilent Technologies, à l’origine de la première souris laser, ont décidé de remplacer les diodes électroniques (LED) des souris optiques par un petit rayon laser de classe 1, à faible consommation. Ce rayon s’utilise sans précaution particulière. Afin d’éviter toute exposition de l’utilisateur, il s’éteint dès que la souris n’est plus posée sur le bureau. Le laser présente l’avantage de projeter un faisceau continu et d’intensité constante qui peut se réfléchir sans altération contrairement au faisceau émis par une LED. Le capteur de la souris reçoit une image bien plus détaillée et beaucoup plus contrastée car il perçoit des différences sur la surface qui seront invisibles avec la technologie optique par LED. Cela étant, le capteur d’une souris laser est nécessairement spécifique. Il repose sur une matrice CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor), capable d’acquérir 6 400 images par seconde et dont la résolution peut être réglée de 200 à 3 200 points par pouce pour les meilleurs modèles (Logitech G9). À titre de comparaison, le capteur d’une souris optique est en moyenne de 800 à 1 000 points par pouce, le record du marché étant détenu par un mulot Razer à 1 800 points par pouce.
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