L’utilisation des moteurs de recherche impose de respecter certaines règles si l’on veut éviter de pêcher n’importe quoi. En résumé, j’identifie trois niveaux de vigilance quand on interroge un moteur tel que
Google, la vedette de notre dossier de couverture. Le plus faible consiste à rechercher une information archiconnue, par exemple une photo d’une personnalité identifiable au premier coup d’oeil. Le niveau au-dessus induit une
incertitude : si je cherche maintenant le portrait de Poincaré, je vais sans doute trouver des photos, mais je n’ai pas la garantie immédiate ?” aux premiers clics ?” qu’il s’agisse bien du bon personnage. En
effet, je n’ai pas son visage en tête et, de plus, Google peut trouver des pages concernant Raymond Poincaré ou Henri Poincaré ! Cela étant, quelques recherches complémentaires vont lever mes doutes.Enfin, le niveau maximal se traduit en pratique par une requête dans un domaine qui m’est inconnu ou peu familier : quel est le nombre total de grilles valides de Sudoku ? Google renvoie des réponses, dont beaucoup sont
fantaisistes. Parmi elles figure sans doute la bonne, mais il m’est impossible de savoir laquelle à coup sûr ! Google est bien un outil merveilleux, mais qui demande aussi un maximum de vigilance.* rédacteur en chef
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