Deux époques, deux enquêtes, un suspect. Still Life débute à Chicago, de nos jours. Victoria McPherson, jeune agent du FBI, piétine face à un tueur en série particulièrement barbare. Sa cinquième victime,
découverte dans un immeuble en ruines, a été égorgée, éviscérée et lardée de coups de poignards avant d’être plongée dans une baignoire. Dépassée par les événements, Victoria se réfugie chez son père. Là, elle découvre le journal de son grand-père,
le détective privé Gus McPherson, dans lequel il raconte une enquête menée en 1920 à Prague. Les similitudes sont troublantes : des prostituées sont assassinées suivant un rituel macabre identique. Dès cet instant, on passe d’une époque à
l’autre : au fil de l’enquête, on dirige tour à tour les deux héros en vue à la troisième personne, le curseur de la souris changeant de forme suivant les actions possibles (modification du décor, utilisation d’objets, dialogues avec des
personnages…). Très classique dans son principe, Still Life profite d’une réalisation soignée, avec des environnements très détaillés et esthétiques jusque dans l’horreur. L’enquête est passionnante, assez simple, à
l’exception de quelques puzzles un peu tortueux, voire agaçants, mais jamais insurmontables.
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