C’était une vraie révolution dans les GPS que Mio nous avait annoncée pour son C620 : l’affichage du relief de la carte et la modélisation en 3D des monuments importants. Sur le premier point, nous n’avons rien vu. Les vertes vallées des Yvelines sont considérées comme plates par le logiciel MioMap 2008, et les Alpes sont trop loin pour un essai rapide. Les monuments modélisés en 3D sont trop rares pour s’en soucier, puisque même le château de Versailles est oublié. La vraie révolution est ailleurs, dans l’ergonomie. MioMap est enfin simple à utiliser ! Interface logique et très visuelle, vitesse de réaction instantanée, la manipulation du logiciel est un vrai plaisir. MioMap 2008 fait ici oublier la précédente version, passablement déroutante. Outre la simplicité, le nouveau logiciel apporte une idée géniale : la simulation immédiate du type de trajet. Une fois une destination entrée, MioMap calcule le trajet le plus rapide, le plus court et le plus économique. Avec trois touches sur l’écran, on peut afficher chaque itinéraire sur la carte et sélectionner celui qui semble le plus sensé, un choix qu’un cerveau humain fait souvent mieux qu’un logiciel. En dehors du relief et des (rares) monuments, le guidage visuel a peu évolué, mais il est toujours excellent. La carte est détaillée et lisible avec une grande profondeur de vue. Le guidage vocal n’a en revanche pas du tout changé. Clair et compréhensible les trois-quarts du temps, il peut devenir confus en ville à cause de phrases mal construites et mal enchaînées, sans compter quelques entorses à la grammaire : ‘ Préparez-vous à sortez à droite ! ‘. Mais on lui pardonne vite ces petites erreurs.
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