On attendait vainement que les ‘ majors ‘ de l’édition musicale le fassent ; c’est finalement un fournisseur d’accès à Internet qui a tiré le premier. En commercialisant de la musique en ligne à un prix raisonnable, Tiscali montre enfin la voie d’une réponse intelligente face à l’échange sauvage de fichiers MP3. Les majors, elles, préfèrent toujours pratiquer la politique de l’autruche, prônant uniquement la répression, alors que chacun sent bien que face à un phénomène aussi massif, elle ne peut constituer une solution durable. Nous l’avons souvent dit ici : le téléchargement de fichiers musicaux sur Internet ne peut se résumer à une simple volonté de ne pas payer. Il correspond aussi à un autre type de consommation de la musique, plus sélectif et plus libre. Pourquoi m’obliger à acheter un album lorsqu’une seule chanson m’intéresse ? Et a fortiori si je le possède déjà, mais… sur de bons vieux disques vinyles que je n’ai pas la patience de numériser ! A ces questions légitimes, les éditeurs refusent obstinément de répondre, poussant finalement des milliers dinternautes à devenir pirates malgré eux. Désormais, ceux qui veulent télécharger de la musique légalement vont pouvoir le faire. Enfin !
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