Ne lui demandez pas la lune ! Car il ne vous la décrochera pas. En clair, cet appareil d’entrée de gamme ne se distingue pas par…
Ne lui demandez pas la lune ! Car il ne vous la décrochera pas. En clair, cet appareil d’entrée de gamme ne se distingue pas par une armada d’outils : absence de stabilisateur, de détecteur de visage, d’histogramme, écran de taille moyenne (5,08 cm)…En revanche, l’appareil brille par son ergonomie et sa réactivité. De bons gros boutons placés en évidence, une molette dédiée pour l’accès aux modes (Portrait, Nuit, Enfants, etc.), une touche pour le flash, un menu limpide, un écran qu’il est possible de désactiver et dont la luminosité est réglable… À l’évidence, ce compact se destine à un public de néophytes et à une utilisation familiale sans prétention. Qui plus est, sa silhouette mafflue ainsi que son flanc droit incurvé procurent une bonne tenue en main. Outre son capteur 7,1 mégapixels et son zoom optique 4x, le PowerShot A550 dispose d’un viseur optique. Mai si ce dernier respecte le format 4/3, il ne propose pas de réglage dioptrique. Quant à son cadrage, il est assez folklorique : environ 60 % supérieur à celui de l’image enregistrée. En revanche, l’appareil brille par des temps de latence très courts (à la mise au point, à la prise de vue et entre chaque déclenchement).À signaler également ses possibilités de prises de vues en rafales limitées uniquement par la contenance de la carte (SD).En plus de ses huit réglages prédéfinis (Jour, Nuageux, Tungstène, etc.), ce compact permet de régler la balance des blancs manuellement. Et les images ? Dans des conditions lumineuses correctes, elles sont de bonne facture avec des couleurs bien tranchées, à l’exception d’une légère distorsion en position grand-angle. La gestion du bruit est tout juste passable, à partir de 400 ISO.Le mode vidéo est performant (enregistrement en 640 x 480 pixels/30 images/s), avec, en outre, un mode de compression qui autorise des enregistrements de 60 min sur une carte de 1 Go.Au final, le A550 est conforme au positionnement de la série PowerShot A, familial avant tout.
