Avec l’arrivée de nouvelles offres, c’est le bon moment pour souscrire un abonnement ou en changer. Pour dénicher celui qui correspond le mieux à vos besoins, suivez le guide.
Comme à chaque rentrée scolaire, les fournisseurs d’accès à Internet se lancent dans une grande campagne de séduction. A coups de spots publicitaires, d’affiches et d’encarts dans vos journaux, chacun met en avant des prix mini pour des débits maxi. Et la course est de plus en plus serrée. En six mois, la technologie ADSL 2+ s’est généralisée, et tous les fournisseurs d’accès misent sur des offres permettant de surfer avec un débit pouvant atteindre 20 Mbit/s. Ne soyons pas dupes : il s’agit ici de débits théoriques. En pratique, bien peu d’entre nous en profiteront, du fait d’un trop grand éloignement du central téléphonique, d’une mauvaise qualité de la ligne ou, plus simplement, parce que cette technologie n’est pas disponible dans la région (lire encadré Dans quelle zone êtes-vous ?). La course se joue aussi du côté des services : la téléphonie sur IP illimitée (où les appels nationaux vers les téléphones fixes sont gratuits) est partout présente. Et si seuls trois prestataires (Free, Neuf Télécom et Wanadoo) ont à leur actif une offre de télévision, tous promettent de s’y mettre au cours de l’année 2006. De même, le dégroupage total, qui permet de se libérer de France Télécom, proposé pour l’heure par seulement trois opérateurs, est lui aussi appelé à se généraliser. A ce propos, depuis le 1er octobre 2005, France Télécom a modifié ses contrats d’abonnement. Aux oubliettes les 12 mois d’engagement minimal. Les abonnés peuvent maintenant migrer dès qu’ils le souhaitent vers un opérateur alternatif.
‘ Tout inclus ‘ ou à la carte Le développement de ces nouveaux services a permis de créer deux grands types de forfaits ADSL. D’une part, les offres ‘ tout inclus ‘ , où l’Internet et la téléphonie (voire la télévision) sont indissociables. On les trouve chez Free, Alice et AOL. Leurs tarifs sont très avantageux… à condition que les services répondent à vos besoins. Ainsi, il serait dommage de dépenser 30 euros par mois, voire de louer un modem spécial, si la téléphonie ne vous intéresse pas. Vous trouverez un accès à Internet seul pour la moitié du prix chez certains concurrents. Par ailleurs, à côté des offres tout inclus, on trouve les offres à la carte. Cégétel, Neuf Télécom et Wanadoo proposent ainsi, pour une somme comprise entre 5 et 10 euros par mois, de souscrire en plus au service téléphonie. Mais empiler les options peut revenir cher. Ainsi, l’accès à Internet, la téléphonie, la télévision et le dégroupage total plus le modem coûtent près de 40 euros par mois chez Neuf Télécom (c’est 10 euros de moins chez Free…).Outre l’ADSL, n’oublions pas le câble, autre possibilité d’accès à Internet. Les câblo-opérateurs ont opté pour des packs où les tarifs sont dégressifs en fonction du nombre de services. Vous vous sentez un peu perdu ? Voici ces nouvelles offres Internet haut débit en détail
Dans quelle zone êtes-vous ? Pour tester l’éligibilité de votre ligne en matière d’ADSL, savoir si vous pouvez vous abonner à des offres dégroupées et à quels débits vous pouvez prétendre, visitez le site www.degrouptest.com . Sur la page d’accueil, indiquez dans les zones adéquates votre numéro de téléphone et votre code postal, puis cliquez sur Démarrer le test. Vous voyez alors s’afficher toutes les informations techniques liées à votre ligne, avec une estimation des débits possibles en ADSL et en ADSL 2+. Plus bas dans la page, le site indique quels abonnements sont possibles pour les offres dégroupées chez les principaux fournisseurs d’accès.
Qu’est-ce que c’est ? Evolution de la technologie ADSL, qui permet de doper les capacités de transmission des lignes téléphoniques afin que, en plus de la voix, elles transportent rapidement des données numériques. L’ADSL 2+ offre un débit théorique maximal deux fois supérieur, soit environ 20 Mbit/s. Mais seuls les abonnés proches du central téléphonique peuvent en bénéficier. Au-delà de deux kilomètres, le débit tombe au niveau de l’ADSL classique.
Quantité d’informations circulant par unité de temps. Le débit se mesure en bits par seconde (bit/s), en kilobits par seconde (kbit/s) ou en mégabits par seconde (Mbit/s). Aujourd’hui, on qualifie de haut débit les connexions à Internet qui offrent des débits descendants (en réception) de 512 kbit/s à 2 Mbit/s, et de très haut débit celles dépassant 2 Mbit/s.
Opération qui consiste à modifier l’abonnement France Télécom de sa ligne téléphonique pour la relier au réseau d’un fournisseur d’accès. On s’affranchit ainsi partiellement (on parle de dégroupage partiel) ou complètement (c’est le dégroupage total) du réseau de France Télécom. En dégroupage total, on ne paye plus l’abonnement à l’opérateur historique.
Appareil placé entre un ordinateur et le réseau téléphonique. Il transpose les informations numériques émises par l’ordinateur en signaux analogiques voyageant par les lignes téléphoniques permettant ainsi l’échange des données à distance. Il fait partie de l’équipement pour se connecter à Internet, sauf si l’on dispose d’une liaison numérique : Numéris, câble, ADSL. Il est alors remplacé par un boîtier ou une carte que l’on nomme parfois modem, mais à tort.
Procédé qui permet de passer ses appels téléphoniques via un autre opérateur que France Télécom. L’appelant doit remplacer le premier chiffre du numéro de son correspondant, le 0, par le préfixe de son opérateur (par exemple le 7 chez Cégétel). Les communications seront alors facturées par l’opérateur.
Technologie qui permet aux communications téléphoniques vers les fixes ou les mobiles, d’emprunter les mêmes tuyaux qu’Internet (IP signifiant Internet Protocol). Pour la téléphonie sur IP associée à un abonnement à Internet ADSL, le combiné téléphonique doit être branché sur un modem spécial tel que la Freebox ou la Neufbox. Notez qu’en pratique, l’adoption de cette technologie implique qu’en cas de panne de réseau ou de courant, il n’y a plus de téléphone !
Nom commercial de la technologie IEEE 802.11x de réseau local Ethernet sans fil, basé sur la fréquence 2,4 GHz et offrant ?” pour les trois standards Wi-Fi les plus répandus (a, b et g) ?” des débits de transmission allant jusqu’à 54 Mbit/s.
Alice fait fort sur l’assistance technique Aux oubliettes les offres alambiquées ! Pour la rentrée scolaire 2005, Alice a opté pour un forfait unique à la manière de Free, où tout est inclus. Un changement plutôt réussi, car l’offre est attractive. Pour 29,95 euros, les abonnés peuvent bénéficier d’un accès à Internet allant jusqu’à 20 Mbit/s en zone dégroupée (10 Mbit/s en zone non dégroupée), avec la téléphonie et un modem-routeur Wi-Fi mis à disposition. Actuellement, les deux premiers mois d’abonnement sont offerts : la première année coûtera donc moins de 300 euros. Sans supplément de prix, il est également possible d’opter pour le dégroupage total. Le fournisseur d’accès se démarque avec sa hot line gratuite et accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Prix mensuel (hors promotions) : 29,95 euros (jusqu’à 20 Mbit/s) Téléphonie : incluse Télévision : non disponible Modem : gratuit Dégroupage total : possible, option gratuite Engagement minimal : 12 mois
Télé2 est trop cher en zone non dégroupée Tout comme avec Cégétel, mieux vaut rester attentif aux divers astérisques avant de porter son choix sur Télé 2. Ainsi, le fournisseur d’accès met en avant un tarif de 7,50 euros pour son accès à Internet. Il s’agit en fait d’un tarif promotionnel, valable les trois premiers mois de l’abonnement. Au-delà, il faudra débourser 14,85 euros. Pour de l’Internet seul en zone dégroupée, il n’y a pas meilleur marché. Mais il faut savoir que ce tarif ne s’applique que si l’on opte pour la présélection téléphonique. Dans le cas contraire, il faut ajouter 5,10 euros, soit un prix de revient de 19,95 euros. Et au bout de 12 mois, nouveaux changements, l’abonnement augmentant de 5 euros. En zone non dégroupée, les tarifs sont totalement rédhibitoires : près de 30 euros pour du 2 Mbit/s seulement. Pour le même prix chez la concurrence, on peut obtenir 8 Mbit/s. Mais Télé2 peut trouver son public parmi les réticents à la téléphonie sur IP. Son offre de téléphonie illimitée utilise le réseau commuté classique. Il n’est donc pas nécessaire de louer un modem dédié, parfois chèrement loué chez les autres fournisseurs d’accès.
Prix mensuel (hors promotions) : 19,95 euros (jusqu’à 20 Mbit/s) ; 28,95 euros (jusqu’à 2 Mbit/s en zone non dégroupée) Téléphonie : 10 euros (téléphonie classique) Télévision : non disponible Dégroupage total : non disponible Modem : 2,5 euros par mois en option Engagement minimal : aucun, mais facturation de 96 euros de frais de résiliation (moins 3 euros pas mois d’ancienneté).
Cégétel est doué pour les coûts cachés Cégétel propose une offre à ADSL 20 Mbit/s au prix de 14,90 euros… mais c’est sans compter les nombreux frais annexes. Ce tarif n’est valable que si l’on opte pour la présélection téléphonique. Dans le cas contraire, l’abonnement est majoré de 7 euros. Autre mauvaise surprise : au bout d’un an, les tarifs augmentent de 5 euros ! L’offre étant sans engagement, on pourrait migrer vers une autre proposition avant ce délai… mais il faut débourser 40 euros pour retrouver sa liberté. Autre écueil, la Cbox, indispensable pour accéder au service de téléphonie, ne dispose pas du Wi-Fi. Il faut acheter un kit spécial.
Prix mensuel (hors promotions) : 21,90 euros (jusqu’à 20 Mbit/s), 31,90 euros (jusqu’à 8 Mbit/s en zone dégroupée) Téléphonie : 10 euros par mois Télévision : non disponible Dégroupage total : non disponible Modem : 3 euros par mois pour la Cbox, 49 euros pour l’ajout d’un kit Wi-Fi Engagement minimal : aucun, mais 40 euros de frais de résiliation
Club Internet dévoilera bientôt de nouveaux tarifs Pour ceux que seul l’accès à Internet intéresse, Club Internet offre les tarifs les plus intéressants du marché, que l’on se trouve dans une zone dégroupée ou non. Ils sont également très compétitifs quand on opte pour la téléphonie. Une promotion, réservée aux zones dégroupées, met actuellement l’offre Internet et la téléphonie à seulement 9,90 euros les trois premiers mois. Mais il faut tenir compte de la location du modem (à 5 euros, c’est un peu excessif), à laquelle il faudra ajouter une majoration de 5 euros au-delà de la première année. Au cours du mois de novembre, le fournisseur d’accès dévoilera une nouvelle gamme d’offres qui devrait comprendre du dégroupage total.
Prix mensuel (hors promotions) : 14,90 euros (jusqu’à 20 Mbit/s) ; 26,90 euros (jusqu’à 8 Mo en zone non dégroupée) Téléphonie : 5 euros Télévision : non disponible Dégroupage total : non disponible Modem : 3 euros par mois, et 5 euros supplémentaires pour la téléphonie Engagement minimal : 12 mois
AOL choisit de rendre la téléphonie indissociable AOL vient de repenser sa gamme de forfaits. Désormais, la téléphonie est indissociable de l’accès à Internet. Le prix de l’abonnement et la box maison, avec téléphone sans fil, sont les points forts de cette offre. Mais le modem ne sera proposé en location qu’à partir de l’année prochaine. Aussi ceux qui veulent s’abonner dès aujourd’hui doivent-ils débourser 79,90 euros (et encore, c’est une promotion…) pour acheter le modem, ce qui augmente le coût de la première année. Dès lors, peut-être vaut-il mieux attendre de connaître le prix de la location. D’autant que le dégroupage total et la télévision sont attendus pour 2006.
Prix mensuel (hors promotions) : 29,90 euros (jusqu’à 18 Mbit/s) ; 44,90 euros (jusqu’à 4 Mbit/s en zone non dégroupée) Téléphonie : incluse Télévision : non disponible Dégroupage total : non disponible Modem : 79,90 euros sans téléphone ; 99,90 euros avec AOLPhone Engagement minimal : 12 mois
Neuf Télécom offre des services à la carte Neuf Télécom a pris le parti de la souplesse : tous les services sont à la carte. Ainsi, à partir de son offre d’accès à Internet, chacun peut, selon ses besoins, ajouter de la téléphonie ou de la télévision, et aussi conjuguer les trois services. A condition d’opter pour la présélection téléphonique, qui permet d’abaisser le prix de l’accès à Internet de 5 euros, l’offre avec l’accès à Internet seul se révèle intéressante et, dans une moindre mesure, intéressante aussi avec la téléphonie. Mais le package avec la télévision et le dégroupage total est bien plus onéreux que celui de Free. Saluons l’initiative de Neuf Télécom : depuis la rentrée, le fournisseur d’accès ne majore plus ses tarifs de 5 euros au bout de la première année d’abonnement.
Prix mensuel (hors promotions) : 19,90 euros (jusqu’à 20 Mbit/s) Téléphonie : 9 euros par mois Télévision : 6 euros par mois Dégroupage total : possible, 6 euros par mois Modem : 3 euros par mois (6 euros pour le modèle Wi-Fi) Engagement minimal : aucun, mais 45 euros de frais de résiliation
Wanadoo dispose d’offres peu tentantes Wanadoo est le seul fournisseur d’accès à Internet à proposer encore un éventail de débits. Chacun est ainsi libre d’opter pour un forfait adapté à ses exigences. Un raisonnement mis à mal par les tarifs. Pourquoi payer près de 30 euros pour une connexion à 512 kbit/s, alors que la concurrence propose du 20 Mbit/s (40 fois plus !) à un tarif moindre ? La promotion qui met le 8 Mbit/s et le 18 Mbit/s au prix du 1 Mbit/s pendant trois mois semble bien dérisoire. Le service de télévision est lui aussi très cher : les 7 euros d’abonnement ne donnent accès à aucune chaîne. Il faut en plus s’abonner à un bouquet auprès de CanalSat ou TPS.
Prix (hors promotions) : 24,90 euros (512 kbit/s) ; 29,90 euros (1 Mbit/s) ; 34,90 euros (8 Mbit/s) ou 39,90 euros (jusqu’à 18 Mbit/s) Téléphonie : 10 euros par mois Télévision : 7 euros par mois pour l’abonnement + souscription obligatoire à un bouquet TPS ou CanalSat Dégroupage total : non pertinent Modem : 3 euros par mois Engagement minimal : 12 mois
Free ajoute 100 chaînes télé à son offre Free n’a jamais pris part à la course aux tarifs agressifs, ni enchaîné les promotions. Son prix est inchangé depuis plusieurs années, mais grâce à l’ajout permanent de services, son offre reste financièrement intéressante. Du moins pour ceux qui ne souhaitent pas se limiter au surf. Pour 30 euros par mois, les abonnés disposent d’une connexion pouvant atteindre 20 Mbit/s en zone dégroupée (10 Mbit/s en zone non dégroupée), cette offre incluant la téléphonie. Un bouquet d’une centaine de chaînes de télévision est accessible gratuitement aux abonnés résidant en zone dégroupée. Sans surcoût, ceux qui souhaitent s’affranchir de l’abonnement à France Télécom peuvent opter pour le dégroupage total avec l’offre Total Freebox. La simplicité de l’offre, son prix et l’esprit novateur dont fait preuve Free depuis l’origine sont des atouts non négligeables. Mais on ne peut ignorer que c’est le fournisseur d’accès qui génère le plus de courrier de mécontentement à notre rédaction !
Prix mensuel (hors promotions) : 29,99 euros (jusqu’à 20 Mbit/s, et seulement 10 Mbits/s en zone non dégroupée) Téléphonie : incluse Télévision : incluse en zone dégroupée Dégroupage total : possible, option gratuite avec l’offre Total Freebox Modem : gratuit Engagement minimal : aucun, mais facturation de 96 euros de frais de résiliation (moins 3 euros pas mois d’ancienneté).
Noos UPC courtise les 100 Mbit/s Ce câblo-opérateur teste actuellement sur la commune de Sèvres, en région parisienne, une connexion à 100 Mbit/s. Mais, pour l’heure, son offre commerciale est plafonnée à 10 Mbit/s. Et les tarifs pour l’accès à Internet seul sont moins avantageux qu’avec l’ADSL, puisqu’il faut compter près de 35 euros pour un accès à 10 Mbit/s (le modem est gratuit). Avec la promotion actuellement en cours, toutes les offres d’accès à Internet sont à 24,90 euros pendant un an, quel que soit le débit. En optant pour des packs associant Internet, téléphonie et télévision, ou seulement deux de ces services, les tarifs sont dégressifs. Par exemple, le Pack 2 produits incluant un accès à Internet à 10 Mbit/s et le téléphone illimité revient à 39,90 euros. Quant au Pack TV Magic, il coûte 59,90 euros, mais inclut une centaine de chaînes de télévision.
Prix mensuel (hors promotions) : 24,90 euros (1 Mbit/s) ; 29,90 euros (4 Mbit/s) ; 34,90 euros (10 Mbit/s) Téléphonie : 20 euros par mois (disponible uniquement sur certaines communes) Télévision : à partir de 29,90 euros par mois ; 59,90 euros le Pack TV Magic Modem : caution de 30 euros Engagement : 12 mois
Numéricâble propose du 20 Mbit/s limité Avec une offre à 20 Mégas, le câblo-opérateur Numéricâble semble pouvoir faire jeu égal avec l’ADSL. Cependant, cette offre est soumise à une limitation dans le volume d’échange de données, fixée à 30 Go par mois. Une promotion actuellement en cours permet de bénéficier de 10 euros de réduction sur les abonnements à Internet, pendant six mois. Malgré tout, les tarifs ne s’alignent pas sur l’ADSL, d’autant qu’il faut débourser 60 euros de frais d’ouverture de service. Cela devient intéressant dès que l’on couple l’accès à Internet à des bouquets de télévision. Par exemple, l’accès à Internet à 4 Mbit/s couplé au bouquet Thema (138 chaînes) revient à 49,90 euros par mois, soit une réduction de 10 euros.
Prix mensuel (hors promotions) : 19,90 euros (jusqu’à 1 Mbit/s) ; 29,90 euros (jusqu’à 4 Mbit/s) ; 38,90 euros (jusqu’à 10 Mbit/s) Téléphonie : non disponible Télévision : à partir de 29,90 euros Modem : gratuit (60 euros de frais douverture de service) Engagement minimal : 12 mois
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