En résumé

Malgré les progrès réalisés par toutes les suites de sécurité pour se montrer moins gourmandes en ressources, leur poids sur le système reste largement apparent lors de la récupération des e-mails et peut contribuer à notablement ralentir cette tâche. Toutefois, cet élément n’aura un impact perceptible que si vous recevez plusieurs centaines d’e-mails par jour.

Parmi les bonnes nouvelles, on constate que ces suites s’avèrent globalement efficaces, y compris sur le spam en français, et qu’elles ne commettent plus d’erreurs en classant en spam des e-mails qui n’en sont pas. Les différences de détection se jouent parfois sur des newsletters considérées par certaines comme du spam (si l’utilisateur ne les autorise pas expressément) et comme n’en étant pas pour d’autres. Dans ce comparatif, nous n’avons volontairement pas mesuré la qualité des traitements en fonction du type de spams. Un élément que nous introduirons dans une prochaine évaluation.

De même, nous avons testé les suites sans exploiter leurs méthodes d’apprentissage. Ceci a considérablement pénalisé Kaspersky qui sort bon dernier de ce comparatif. Là encore, nous utiliserons l’expérience acquise dans ce test pour introduire une phase d’apprentissage lors de nos prochaines évaluations.

F-Secure s’est aussi montré en retrait, mais ses scores n’ont cessé de s’améliorer au fil des jours. La suite 2010 souffrait probablement d’un défaut de jeunesse (elle est sortie la veille du jour où nous avons débuté nos tests) et nous ne serions pas étonnés de la voir bien mieux figurer dans les prochains comparatifs.

McAfee sort vainqueur de ce premier test, suivi de TrendMicro et de Norton 2010, mais les autres suites ne sont pas très loin.

D’une manière générale, force est de constater que toutes ces suites ne sont pas démunies face au spam. Et elles apportent un véritable « plus » comparé aux performances des antispams intégrés en standard à Outlook, Thunderbird ou Windows Live Mail.