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En net progrès (mais toujours cher)

Nouveau vaisseau amiral de la gamme Everio, le GZ-MG505 est l’aboutissement d’un intéressant concept lancé voilà plus de deux ans par JVC. Ce caméscope triCCD, extrêmement…

Nouveau vaisseau amiral de la gamme Everio, le GZ-MG505 est l’aboutissement d’un intéressant concept lancé voilà plus de deux ans par JVC. Ce caméscope triCCD, extrêmement compact, enregistre en MPeg-2 sur un disque dur. Il tient facilement en main et peut se ranger facilement dans une grande poche ou dans un petit sac. De fait, il devient rapidement le compagnon du vidéaste itinérant, d’autant qu’il présente d’autres avantages qui sauront séduire le voyageur en quête d’autonomie et de légèreté.

TriCCD à l’?”uvre

Les trois capteurs du système d’enregistrement sont de taille correcte pour cette gamme de produits (1/4,5 pouce). L’image est en net progrès comparativement à celle des autres caméscopes de la gamme Everio que nous avons déjà testés. Les vidéos sont précises et la colorimétrie bien respectée. L’ensemble est du niveau d’un bon caméscope monoCCD DV (valant trois fois moins cher), avec toutefois une sensibilité toujours assez limitée. Une entrée en matière correcte donc, qui se poursuit avec un mode Photo surprenant. Par le biais d’une interpolation, l’Everio GZ-MG505 produit des clichés en 2 560 x 1 920 pixels. Certes, ils sont loin de ce que donnerait un véritable appareil photo, mais l’idée est louable et les résultats honnêtes même en 13 x 18 cm. Un emplacement SD permet de stocker ses images sans encombrer le disque dur (malgré tout utilisable), plutôt réservé à la vidéo.

Autonomie et autonomie

Le disque dur de 30 Go permet d’enregistrer sept heures de vidéo en qualité MPeg-2 DVD (dix heures et trente minutes en mode DVD fin) et jusqu’à trente-sept heures en qualité dégradée. Une contenance suffisante pour des vacances ou un reportage. Le plus gros problème reste l’autonomie de la batterie : lors de nos tests, il a été difficile de dépasser une heure de vidéo… Un poil rageant au vu des capacités de stockage. Une batterie supplémentaire chargée est donc indispensable (le chargement s’effectuant sur le caméscope). Autre lacune, la stabilisation numérique qui n’est pas vraiment probante et qui a la désagréable habitude de produire des saccades sur les DVD gravés à l’aide de la base CU-DV10.

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Paul Franck