Connexions à 20 Mbit/s et plus, télévision par ADSL, téléphonie gratuite, prix plancher… Il n’y a pas à dire, en matière de télécommunications, nous sommes gâtés. Du moins nous, en France. Car pour ma part, j’ai vécu un
retour en arrière assez instructif, lors d’un récent voyage à Prague, en République tchèque. La vie y est agréable, certes. Mais côté télécommunications, on a vu mieux.Peu de choix parmi les fournisseurs d’accès à Internet, O2-Telefonica (l’ancien Cesky Telecom, devenu privé) se taillant la part du lion. Les offres Triple Play font juste leur apparition, tout comme le dégroupage (avec un FAI dont le
nom, Volny, signifie en anglais… Free !). Les débits ne volent pas haut : entre 512 kbit/s et 4 Mbit/s, rarement plus. Les tarifs n’ont rien d’exceptionnel : un peu moins de 30 euros pour une connexion à 2 Mbit/s
simple. Et surtout, les transferts sont limités en émission comme en réception : 12 Go par mois par exemple pour les abonnés à 2 Mbit/s ! Cela peut paraître beaucoup, mais un internaute faisant un usage intensif de sa connexion
pour écouter des webradios ou regarder des vidéos en ligne peut rapidement crever ce plafond, et ce sans même faire de téléchargements illicites… Pour des transferts illimités, il faut payer, sinon on surfe à vitesse limitée
(128 kbit/s), jusqu’à la remise à zéro des compteurs le mois suivant. Finalement, quand je lis sur les forums ou dans notre courrier des lecteurs les nombreux messages en rapport avec les FAI, je relativise. On ne se rend peut-être plus compte
de la chance que l’on a…
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